Nicolas C
Clara S
Avez-vous déjà admiré un visage, sans être amoureux(se) de la personne qui le détient ? Ca m'est arrivé.
Il se prénommait Nicolas. Il s'appelle toujours ainsi, d'ailleurs. Du moins, j'imagine. Pour le peu que je le connaisse, il n'est pas du genre à faire quelque chose de suffisamment horrible pour avoir recours à un éventuel changement de prénom. Je l'ai rencontré lors de mon premier CDD à la Fnac, département librairie. Il était beau. Très beau. De jolis yeux rieurs, un visage plein de douceur. En fait, Nicolas n'avait rien d'extraordinaire dans son visage, et pourtant, je le trouvais parfait. Je ne saurais dire ce qui me plaisait chez lui, mais je trouvais son visage sublime. De lui, il ne me reste à présent qu'une photo, visible par tous, sur son blog littéraire. Son écriture est également une des plus agréables que j'ai côtoyées jusqu'à présent. Il donne réellement envie de lire les livres qu'il présente, et, chaque fois que j'en lis un, il fait partie de mes préféré, même si ce n'est pas une oeuvre extraordinaire, c'est Nicolas qui me l'a fait découvrir, alors, ce livre a une importance particulière pour moi, quelques chose qui a, pour moi, une valeur sentimentale.
Son visage est plein de poésie. Il est comme une musique douce, pleine de charme, entraînante, relaxante, apaisante, réconfortante, juste, impressionnante, belle. Mon dieu ce que j'ai pu admirer son visage. Je ne crois pas en avoir été amoureuse. Je suis tellement liée à ma moitié, tellement en admiration devant lui que même si je trouve, quelques fois, d'autres visages beaux, ils ne sont rien à côté du sien. Néanmoins, je ne nie pas avoir eu un certain béguin pour Nicolas. Quelques fois, j'écris à Nicolas. Pas directement, j'ai petit cahier de brouillon, ou j'écris des idées d'histoires, des pensées… et quelques fois, je lui écris. Jamais il ne recevra ces lettres, et pourtant, je me plais à lui déclarer mon admiration pour lui dedans. Je suis presque certaine que si je le recroisais un jour, j'en aurais les larmes aux yeux. Parfois, j'ai l'impression de sombrer dans la folie comme dans le film” A la folie…pas du tout”, avec Audrey Tautou, ou le personnage principal se persuade que l'élu de son cœur l'aime réciproquement (je vous rassure, je n'en suis pas là), et le suit partout. Je tape son nom sur internet, je le recherche, mais au final, je n'ai rien d'autre que cette (merveilleuse) photo sur son blog littéraire, rien d'autre. Si j'avais son adresse, lui écrirai-je ? J'ai son mail caché quelque pars, car l'on s'est envoyé un message, une fois (les mots prononcés sont trop précieux pour y être dévoilés, et ils resteront entre lui et moi, rien de sexy, désolée de vous décevoir). J'aimerai tellement le lui dire, mais je n'ose. J'ai si peur de le perdre, moi qui ne l' “ai” même pas. Je n'ai pas énormément discuté avec lui, je ne sais même pas s'il pense à moi, mais il me manque. La poésie qui se cache au fond de son regard me manque. La douceur de sa voix. Je ne sais pratiquement rien de lui, mais il me manque, et je ne l'oublierai jamais.