Non aux profiteurs
Hugo Tatarensefs
Les cadeaux de noël restent un secret impénétrable, la tradition le veut ainsi! Tout offrande est un sujet tabou ne pouvant être révélé avant le 25/12 pour certains ou le 24/12 pour d’autres, tout dépend de sa croyance : Le christianisme ou l’impatience. Sauf si vous m’apprenez que le petit Jésus est sorti de la vulve de sa maman entre 23h55 et 00.05, alors nous pourrions nous mettre à table et en débattre. Personnellement, je craque la veille, je déchire ces petits paquets cadeaux les mains pleines de homards et de foie gras. Je compare toujours la sensation que je ressens au bonheur que doivent ressentir les habitants du tiers monde quand ils voient arriver les aides humanitaires. C’est un peu noël tous les jours pour eux, une ambulance par-ci un sac de 20 kg de riz par là. Nous on doit attendre 365 jours avant de pouvoir se partager quelques présents. Par contre, si nous recevons des cadeaux sous le sapin il est attendu que nous en offrons également, et le prix doit être équivalent à l’amour que l’on porte pour la personne qui le reçoit. Il n’est donc pas dérisoire d’avancer que les associations humanitaires sont folles amoureuses du peuple africain et que celui-ci n’en a pas grand-chose à fiche d’eux. Les humanitaires ne sont que des gens en manques d’affections que ce monde cruel n’a cessé de rejeté, ils vont jusqu'à donner leur temps à des peuples qui n’ont rien, de cette manière ils sont certains d’être acceptés. Je les entends susurrer à l’oreille des démunis : « Dis moi que tu ne m’aimes pas juste pour mon riz, dis moi que tu m’aimes pour qui je suis» et eux répondent : « Bien sûr que oui ! Maintenant va me construire un puits pendant que je me gratte les couilles dans ce hamac, tu seras un amour.». Pauvres hommes blancs « instruit» dont ces peuples « sans le sous » profitent, tout ce qu’ils veulent c’est un gros câlin d’amour.
Enfin, il est vrai que noël est un temps de fêtes, de rigolades et de petits chapeaux ridicules, ce n’est pas le moment de penser aux profiteurs. Alors, Buvez et bouffez à vous en faire exploser la pense, et si un petit africain se présente sur votre téléviseur en disant qu’il ne pourra jamais connaître le bonheur d’un bon noël, rappelez vous de cette petite leçon et chantez : « Si il passait chez toi mon petit coco, le père noël aurait bien trop chaud, sa grande veste rouge c’est pour frimer et pour rien au monde il ne voudra l’enlever!».