Nos mondes se font écho
Lorena Arnoux
Il neigeait,
Le son du froid fulminant.
Le vent glacial hurlait à travers les murs.
Elle pensait à lui…
Les arbres semblaient danser dans le blizzard.
Il commence à pleuvoir,
Les gouttes s'écrasaient sur la vitre de sa fenêtre.
Elle ouvrit cette dernière pour humer l'air,
Un frisson arpentant son échine,
Elle pensa à lui une seconde fois.
En fait, elle était là, attendant patiemment sa venue,
Elle savait, Elle savait qu'elle allait le revoir,
Mais quand ? Étais sa question préférée.
Le froid qu'elle chérissait tant devenait brûlant…
Cela, lui brûler les fines pages de son être,
Cela, la consumer véritablement,
Le gèle hivernal, calme et adoucissant de l'être qui lui était chère, conserver, lui, avec délicatesse chacune d'entre elles.
Lui, aimant prendre soin de ses pages, il les contemplait, les apprenait et les relisait, il les aimait…
Elle ne savait plus comment le lui dire,
Son cœur en chrysanthème,
A la fin de l'automne, S'ouvrit, pour lui présenter ses plus belles pétales,
Il en prit quelques-unes dans le creux de sa main, Ces dernières se sont immédiatement figées,
De petites veinules glacées sont apparues doucement, comme si la glace s'imprégnait de ses dernières,
comme le désir naissant entre les deux êtres inséparables qui étaient réunis d'un amour sincère…
Il conserva ce qu'elle déployait,
Elle, lui montra tout ce qu'il méritait.