Nouvelle experience

emkael

Mon mari m’entraîne dans un nouveau jeu...

Je suis assise sur le lit, comme il me l'a demandé. J'attends.

J'ai une vague idée de ce qu'il me réserve. Après tout, c'est moi qui ai amené le sujet.

Ce livre dont toutes mes copines raffolent, qui relate les aventures d'une pucelle soumise à un dieu vivant, m'a amusée. Et certaines scènes m'ont quand même  excitée, il faut l'avouer.

En plaisantant, je lui ai dit que j'aimerais vivre un scénario du même genre. Je ne pensais pas qu'il me prendrait au sérieux.

Même si je l'espérais secrètement.

Quand j'ai reçu son mail, sa Proposition comme il dit, j'ai tout de suite accepté.

Quels étaient ses mots déjà ?

Ah oui :

Madame,

J'ai cru comprendre que vous souhaitiez vivre une expérience riche en émotions et sensations nouvelles. Je me propose de répondre à votre souhait en vous faisant la Proposition suivante :

L'espace d'une soirée, vous serez entièrement soumise à ma volonté et à mes désirs.

Vous vous abandonnerez totalement à moi de votre plein gré.

Si vous êtes d'accord, un simple oui suffira.

Votre dévoué

PS : Si vous acceptez, le sujet ne sera en aucun cas abordé au quotidien. Vous devrez attendre mes prochaines instructions.

Comment aurais-je pu refuser ?

Il m'a ensuite torturé pendant une semaine en faisant comme si de rien n'était, et esquivant toutes mes tentatives d'inquisition.

Ce n'est que cet après-midi que j'ai reçu les fameuses instructions…

Madame,

Ce soir est le grand soir.

Vous rentrerez directement dans votre chambre où vous trouverez un paquet contenant les éléments nécessaires à notre amusement mutuel.

Votre dévoué

Le paquet en question est une boite d'un noir brillant, joliment orné d'un ruban rose.

Je l'ouvre et vide de son contenu sur le lit.

On peut dire qu'il a pris son rôle très au sérieux. Un pain de savon parfumé, une huile hydratante de grand luxe… il me veut parfaite. Cela me plait beaucoup.

Il me veut sexy également à en juger par la paire de collants en résille, et surtout cette minuscule robe noire. Pas de culotte… Pas de chaussures non plus. Dommage, mais ce n'est qu'un homme après tout. Il n'en comprend pas l'importance…

Enfin, un masque en tissu opaque et une paire de bracelets en cuir. C'est la première fois que je vois ce genre d'accessoires de près. On dirait de petites ceintures noires, rivetés et avec un liseré rouge, également en cuir. Elles sont surmontées d'un anneau en métal, qui semble fait pour s'accrocher à autre chose.

Je ne résiste pas à l'envie de les essayer.

Elles sont plutôt confortables et agréables à porter. Je commence à imaginer quels usages il pourra en faire et je sens la chaleur monter dans mon ventre…

Sur le revers du masque, un petit papier affiche la mention « Portes moi, et attends ».

Je passe à en salle de bain pour honorer ce savon parfumé et me faire appétissante pour mon « Maître ». Sous la douche, mes pensées sont toutes tournées vers mon sort prochain. Tout cela me donne très envie et le contact de la mousse sur ma peau me fait beaucoup d'effets.

Ma fente est déjà humide, et mes doigts et le jet d'eau pourrait rapidement m'amener à l'orgasme.
Mais je résiste. Je vais garder cette tension pour en profiter au maximum tout à l'heure.

Je me sèche, me coiffe et me maquille légèrement.

J'enfile ma petite robe sexy vraiment très courte, qui me couvre au maximum, un tiers de mes cuisses.

Je me sens…Oui, disons-le : salope ! Et ce n'est pas désagréable.

S'il rentrait dans la chambre à cet instant, je prendrai la pose la plus obscène pour qu'il me prenne sans délai… Mais ce n'est pas le jeu du jour… Peut-être une autre fois…

Je suis prête.

Je me demande s'il le sait, et combien de temps je vais devoir attendre. Mais cela fait également parti du jeu, je suppose.

Je suis donc là, à attendre sur le lit. Offerte dans une tenue qui ne doit pas cacher grand-chose, mais qui s'en soucie ? Pas moi en tout cas. Je suis complètement dans l'ambiance, et l'excitation l'emporte sur toute autre considération.

Je suis perdu dans mes pensées, quand la porte s'ouvre, et se ferme délicatement. Le claquement du verrou, lui, l'est beaucoup moins, comme pour me signifier ma condition de « prisonnière ».

Je sais que c'est lui. Je sens son parfum. Mes autres sens compensent mon absence de vision, et je ne peux que m'appuyer sur eux pour essayer de deviner ce qu'il se passe.

Il ne dit rien, mais je le sens bouger dans la pièce. Un craquement d'allumette, puis vient l'odeur de bougies parfumées. Je suis à peu près certaine qu'il n'y en avait pas à mon arrivée.

Quelles autres surprises me réserve-t-il ?

- Lèves toi 

La voix est posée, mais ferme. J'obéis.

Il me prend la main pour me tirer à lui, puis ses mains sur mes hanches m'obligent à lui tourner le dos.

Il est contre moi. Je sens sa chaleur, et je sens également qu'il est content de me voir, si l'on en croit la bosse dans son pantalon.

J'ai envie de le taquiner un peu, et je me penche légèrement en avant pour appuyer mes fesses contre sa virilité. La réponse est immédiate. Et douloureuse… Sa main est partie à la rencontre de ma fesse gauche, dans un mouvement rapide et précis. Aïe.

La douleur, plutôt légère, m'excite néanmoins.

Il me redresse :

- JE dirige. Vous, vous suivez, Mademoiselle. Ce soir, vous êtes à moi, mon jouet de plaisir. Alors pas un mot, pas un cri. Sommes-nous d'accord ? 

J'ose un timide Oui Monsieur. Nouvelle punition. Aïe.

-  Sommes-nous d'accord ? 

J'ai compris cette fois et je me contente d'un hochement de tête.

Il est toujours derrière moi, et ses mains dansent sur mon corps, à la recherche de mes courbes, soupesant mes seins, caressant mes fesses… l'une d'elles se fait plus hardi, et glisse sur ma cuisse, remontant lentement vers mon sexe. Je retiens mon souffle. Il va enfin me toucher, j'ai envie de sentir son contact sur mon intimité. Mais il s'arrête, à quelques centimètres de mon puits de chaleur. J'ai envie de gémir de frustration mais je me contiens.

Cette main qui m'a refusé le plaisir est maintenant sous mon menton. Je sens sa bouche sur la mienne, sa langue qui me pénètre à la recherche de sa jumelle. Je réponds à ce baiser, puisque ce n'est pas interdit… Il a toujours su m'exciter avec ses baisers langoureux, et il ne s'en prive pas. J'ai envie de lui mais il ne semble pas pressé de me donner satisfaction. Sadique…

Il me guide à présent vers le lit, et me demande de m'y allonger, sur le dos. Je m'exécute, toujours avec l'espoir qu'il se décide enfin. Au lieu de ça, j'entends un léger claquement métallique au niveau de mes poignets. Quelque chose s'y accroche. Les anneaux me reviennent en tête. Le bruit d'une chainette et mes bras sont tirés d'un coup vers l'arrière.

Je ne peux pratiquement plus les bouger. Prisonnière, soumise… C'est ce je voulais, et il me l'offre parfaitement. Je ne pensais que cela me ferait autant d'effets.

Mes jambes sont écartées brusquement. Oh oui !

Mais je reste quelques instants dans cette position lubrique sans qu'il ne se passe rien. Je l'imagine me regardant ainsi harnaché et cela m'excite davantage, alors que je pensais avoir déjà atteint mon plafond.

Une main se pose sur mon sexe avec autorité. Ce contact inattendu, mais longtemps espéré, provoque un premier orgasme et je réprime un cri en me mordant la lèvre.

Il commence par jouer avec mon clitoris déjà bien gonflé, puis rapidement, un premier doigt pénètre ma chatte dégoulinante. Un deuxième. Il me fouille littéralement. C'est horriblement bon et cela me demande beaucoup d'effort pour rester silencieuse.

Ces doigts vont et viennent et déclenchent un nouvel orgasme. Je suis sur un petit nuage.

Je sens quelque chose se poser sur ma bouche. Ce sont ses doigts, couvert de cyprine.

- Lèches  

Je me rends compte que j'aurais préféré prendre sa queue en bouche, mais je dois me contenter de cette petite friandise. Ma langue nettoie consciencieusement tandis que je sens que mes bras retrouvent leur liberté.

-  Tournes-toi. A quatre pattes, comme une petite chienne. 

Je ne me fais pas prier.

Il retrousse ma robe pour exposer mes fesses. Ses pouces écartent mes lèvres luisantes, puis je sens sa langue sur ma fente, remontant très lentement. Il n'a pas résisté à l'envie de me gouter…

Je sens qu'il se place derrière moi. Sa queue dure comme un barreau de chaise se promène sur le sillon entre mes fesses, sur ma chatte détrempée. Il joue avec moi.

Quand, enfin, il me pénètre, instinctivement je me pousse vers l'arrière pour le sentir en moi.

La punition est immédiate. Il se retire pour m'adresser une claque magistrale sur le fessier.

Il s'approche de mon oreille et me murmure que c'est lui qui décide. Je n'ai jamais eu autant envie de lui qu'à ce moment.

Ses doigts glissent dans mes cheveux, les caressent. Son autre main libère mes seins de leur prison de tissu, et prends possession de l'un d'eux, ses doigts autour d'un teton gonflée et dur.  

Brusquement, presque brutalement, il me redresse en me tirant les cheveux et la poitrine. Dans le même mouvement, il s'enfonce d'un coup dans ma chatte qui ne demandait que ça.

Je crie.

C'est interdit je le sais, mais c'est trop.

J'attends… non… j'espère une autre fessée. Mais elle ne vient pas.

Il reste planté au fond de moi, sans bouger. Il ressort, mais c'est pour mieux me la remettre plus lentement. Il joue comme ça quelques secondes ? minutes ? Des heures ? J'ai complètement perdu la notion du temps. C'est une douce torture qui me procure des sensations indescriptibles. Je suis à lui, totalement, et j'aime ça.

Je me sens chienne, oui, c'est le mot.

Soudain, il me relâche, et me tête tombe sur un coussin comme une poupée de chiffon. Il ne me laisse pas vraiment le temps de reprendre mes esprits et utilise la robe à présent enroulée autour de ma taille comme une bride et commence sa chevauchée.

Ca y est ! Enfin !

Il me pilonne sans retenue. C'est sauvage, animal mais que c'est bon !

Je mords dans le pauvre coussin pour étouffer les cris que j'ai du mal à retenir

Son ventre dur claque contre mes fesses et son dard m'éperonne sans relâche, chaque coup essayant d'aller plus loin que le précédent.

Je ne sais pas combien de fois j'ai joui. Mais le plaisir me parcoure le corps comme un courant électrique.

Lui, particulièrement endurant ce soir, continue de me malmener. Il tire sur mes jambes sans force pour m'allonger complétement sur le ventre, et je sens à nouveau la chainette tirer sur mes bras et forcer mes poignets à se rejoindre.

Il écarte à nouveau mes cuisses, et viens se placer au-dessus cet Y inversé.

Il me pénètre et commence à bouger avec douceur comme pour me laisser m'habituer cette position.

Il accélère la cadence et ses coups de reins virils me plaquent sur le lit, déclenchant de nouvelles vagues de plaisir.

Il jouit avec un râle sonore, et de puissants jets qui viennent tapisser le fond de ma chatte. Les tressautements de sa queue en moi m'amène vers un dernier orgasme.

Je savoure pendant qu'il me libère de mes entraves. Mais il me laisse mon masque.

Il a quelques gestes tendres, me dépose un baiser sur la nuque et murmure à mon oreille :

-  J'espère avoir satisfait votre fantasme, mademoiselle… je me retire à présent pour vous laisser vous reposer… 

Et il s'en va.

Oh oui, je suis pleinement satisfaite. De nouvelles envies me viennent, qu'il me domine à nouveau, qu'il aille plus loin…

Demain, je m'achèterai un collier assorti à mes nouveaux bracelets. Je l'attendrai à genoux devant la porte, nue, juste avec ma parure de cuir. J'espère qu'il comprendra le message et qu'il utilisera ma bouche cette fois.

J'entends la douche couler dans la salle de bain. Je vais le rejoindre. J'ai envie de faire l'amour…

 

 

 

 

 

 

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