Ode à la consommation...

Fatiguée de comprendre qu’il n’y a plus à espérer.

A force de penser à l’autre, on s’oublie, c’est bien connu !

Quand on pense à soi, c’est l’autre qui t’oublie, voilà le dilemme.

Alors que l’on pense tout savoir, l’ignorance accroit son pouvoir.

Nous sommes des fragments dilués, dissouts et abimés !

Aspirés par les méandres d’un monde corrompu.

Des âmes flétries par l’envie qui s’est muée en addiction.

L’illusion du besoin !

Et le rêve ?

Vendu à la pelle, on le dégueule tellement… il est soumis.

Le rêve et le besoin sont devenus alliés.

Ils opèrent et vous rongent jusqu’à la folie.

C’est d’abord la tourmente qui vous hante.

L’angoisse qui rode et qui tourne.

La rage de consommer qui nous consume.

Achetez, produisez.  Achetez, produisez…

Des maisons qui ressemblent à des magasins déco ou à des émissions T.V.

Des familles qui prennent rendez-vous via les réseaux sociaux.

Et presque tout le monde qui mange du faux !

Mais l’abondance n’est rien et n’existe que dans les contes, dans les livres ou au Paradis.

La misère succède à l’arrogance et la cupidité.

Mais le bonheur succède à la misère.

Continuez, continuez… ce n’est que demain qu’on va crever !