Ode à la jeunesse
kenobiboo
Ma jeunesse perdue, difficilement vécue,
Vient de s'achever comme une fleur fanée.
Me voilà allongée, triste et effondrée
Songeant à un souvenir révolue, ayant peur de l'inconnu.
Ô toi ma jouvence, aurais-tu la décence,
De me ramener mon enfance, remplie d'innocence.
Laisse moi m'en aller, sur ton beau dos ailé
Dans mon adolescence altérée, ou je n'ai encore point été blessée.
Me voilà aujourd'hui, remplie de nostalgie
Repensant à ma vie, refusant d'être nourrie
De belles choses merveilleuses, refusant d'être heureuse.
Me voilà pleureuse, ne me sentant pas heureuse.
Prête à sauter dans le vide, épuisée et livide,
Le vent soufflant sur les brindilles, me rappel mon âge candide.
Cet air éphémère, me ramène sur terre,
Malgré ces gros cratères, brulant mon être, mon caractère.