ode à toi
Christophe
Épidermique, à présent de ce rapprochement de nos corps, je te sens du bout des doigts
Viscéral, ce feu qui prend mes émotions entière lorsque l'on prononce ton nom
Et je te porte en moi, comme toutes ces choses auxquelles je crois
Ni déesse, ni ange, une femme, toi.
L'or de ton sourire, et l'ultime félicité de te trouver à mes côtés lorsque Morphée m'emporte chaque nuit vers les promesses de beaux vertiges inédit.
Et je te couve en secret, comme un pauvre chien fou.
A l'heure où le monde m'a érigé en roi d'être adoré de vous Mademoiselle Masse.
Je n'attends que les furtifs moments masquant habilement mon désir grandissant
C'est au creux de nos baisers incandescents, dans l'oubli du monde et de l'histoire du temps, que mon royaume te revient.
Je descends alors du trône que tant ont construit pour moi
Et nu sous ton regard
Je baisse humblement les yeux pour
Te contempler silencieusement toujours délicieusement
Avec la honte d'un imposteur, d'un porteur de souffre et de feu
« Patience » me répète mon cœur, tu caresseras les velours et la soie.
« Un jour tu brilleras assez fort pour qu'elle est aussi faim que soif
Et ton ultime victoire, sur l'orgasme d'une transe tatouée au sacré d'une vie
Tu l'aura sous tes doigts, dans des larmes de corail »....