paillettes

Christiane Mutshimuana

hallu-road

...elle ne pouvait s empêcher d y croire fermement au delà de tout ..Cadenassé ,protégé ....ce jour des murmures .la femme au tablier bleu qui ne voulait s encombrer de rien et l autre ,juste nommée l autre par tous ceux de la rue ...tout le monde devait manger à sa faim disait Marie l épicière.. c était d elle ,elle que l on appelait bébé à cet époque . Elle on l appelait bébé .Les deux femmes parlaient du bébé le bébé petit lopin de terre ,le bébé parcelle le bébé ,champs, le bébé  maison.. pouvait être un bébé  marin ,un bébé poète bébé athlète ....une sorte de terre trouvée ,un gisement ..un espoir ...les femmes frôlaient leurs mots tantôt se divisaient puis aussi se rejoignaient certaines larmes boniment sibyllin qu on  dira  à bébé bien plus tard bien trop tôt entre quelques UNICEF ,tours d usine cisaillé de gazon seul autoroute d espoir puis il y a eu sa poule  le scrutant  toujours ce bébé qui a pu le rester . Protégé qu il était par sa tête disparue ..il l avait trouvé .sur un dock à Zeebrugge ou il aimait mourir en rêves entouré de tendres majorettes de musiciens de  fanfares à boutons dorés ,d entonnoirs et  pots de chambre de clowns crasseux édentés... l enchantait ce bébé au willoubi ,les gazelles ,les cerfs d un père Noël juste au bout de la ligne loin du départ d aucune arrivées ....essayant de se fondre dans l air chagrin des villes sous le sourire des pubs decaux en arrière de la lumière .....le sourire du bouffon aurait été tué par l

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