Pandore est ici pour compenser sa première erreur
Fterò Asterioù
On ne peut pas
Voir
La douleur cachée
C'est aussi
Ce qui fait mal
À tout le monde
Lorsque la personne
Qu'on aime
A mal en secrets
Lorsqu'elle souffre
Derrière son sourire
Bienséance
On ne va pas l'inquiéter
Je ne sais même pas
Au fond
Exprimer mon mal être
C'est bien pour cela
Qu'il me ronge
Je ne veux pas inquiéter
Ça va bien passer
Cela peut être le cas
Parfois je me sens
Plus léger
Mais c'est temporaire
Encore plus dur
Retour
À la réalité
Ils ne peuvent pas comprendre
J'ai peur de leurs réactions
De leurs jugements
Leurs conseils
J'aimerai seulement être écouté
Comprendre ce qu'il m'arrive
Pourquoi je me sens
Si mal
Cette force qui me pousse
À abandonner
Je ne trouve pas la paix
Depuis trop longtemps
Lourds secrets accumulés
Non pardonnés
Me tuent à petit feu
La pression
Le rythme de vie
Je n'ai plus le temps
De me pauser
Je ne vois pas le bout
Du tunnel
Ça ne fait
Que s'aggraver
Je préfère stopper
Abandonner
C'est devenu
Plus fort
Que moi
Je souffre chaque jour
Un peu plus
Je ne veux plus
Rester ici
Je fais du mal
Autour de moi
Je le vois
C'est incontrôlable
Est-il mieux
D'arrêter les dégâts
C'est insoutenable
Si je le fais
C'est mon choix
J'ai le droit de choisir
D'arrêter
Que tout cela
N'est plus pour moi
Mais ça va faire souffrir
Ceux qui sont laissés
Ils sont impuissants
À mon malheur
Au moins ils pourront s'en sortir
Eux si je ne suis plus
Un poids à trainer
Je ne me sens plus aimé
De toute façon
Ça ne passe plus
À travers
Ça ne touche plus mon cœur
Ils peuvent faire ce qu'ils peuvent
Rien ne change
Car le mal
Est en moi
Il a pris toute la place
Je ne sais plus
Ou je me place
Dans toutes ces
Responsabilités
Je n'ai plus de force
Je suis usé
J'ai le droit de choisir
Comment en finir
Qui va me retrouver
Comment passeront-ils
Cette épreuve
Je reste accroché
Tant qu'ils ne l'ont pas
Passée
C'est très long
En vérité
On ne comprends pas le choix
De quitter
En oubliant
Que c'est en soi
C'est un choix personnel
Qui vient avant
Les autres
Ou plutôt
Ils sont loin de nous
Depuis si longtemps
Qu'on en a oublié
Les sentiments
Pas par leurs faits
Ni par leur volonté
C'est nous qui nous sommes éloignés
Profondément
Dans notre être
Nous avons mis des barrières
Des couches
Pour protéger
Ce qu'il nous reste
De l'extérieur
On a pas vraiment le choix
En vérité
On est assaillis
En basse fréquence
C'est un combat invisible
Contre quelque chose
Qu'on ne voit pas
Qu'on ne comprend pas
Et qui nous tue
À petit feu
Jusqu'à ce qu'on passe
À l'acte
Ou que ça se voit
Sur notre corps
Ça se place
Sur tous les visages
Ça se sert
De ceux qu'on aime
Comme pouvoir
Pour nous briser
Toujours plus d'émotions
Crées
C'est bien ce qu'on est
Après tout
Producteur d'émotions
Ça se branche
Sur nous
Ça nous pompe
Notre vie
Ça nous chuchote
Des horreurs
Toute la journée
Pour ceux qui n'ont pas
De visions
De cauchemars nocturnes
Qui nous hantent la journée
Contre nous
Les autres
C'est affreux en vérité
On courbe le dos
Sous le poids
Des préjugés
On distribue
De l'énergie négative
Partout
Ça se déploie en nous
Comme un cygne
Près à pincer
Tout ce qui peut
L'approcher
Symbole du converti
Elle m'a convaincue
De ses idées
Ou plutôt un jars
bas-vieux-francique
*gard
« épine, baguette »
Il fallait le dire
Si ce n'est pas des fils
Mais plutôt
Que tu nous mène
À la baguette
Je peux continuer
Mais je crois
Que c'est sans intérêt
J'ai autre chose
À faire
Je t'ai assez parlé
Assez accordé
D'intérêt
Il est temps
De tourner mon attention
Vers des choses
Plus positives
Plus constructives
Pour moi
Il est temps de me sauver
De tes filets
Tu vas réduire
En moi
Jusqu'à n'être plus
Qu'un vieux souvenir
Tu enlèves tes mains
De mes yeux
Enlèves
Tes câbles
Tes veines
De mon cœur
Mon corps
Tu vas le lâcher
Ta prise
J'ai fini de me battre
J'ai gagné
T'ai identifiée
Je reprends
Mes forces
Tout ce que tu m'as volé
Immédiatement
Dépression
Rends-moi tout
Je rappelle à moi
Toute mon énergie
De partout
Tout ce qui m'appartiens
Reviens à moi
Immédiatement
Il n'y a pas à procrastiner
Rien à attendre
De plus
C'est maintenant
Toutes tes accroches
Sont brulées
Tout est brulé Dépression
Toute ta trace
Ce que tu m'as fait
Je le brûle
J'en suis libérée
Je remercie le feu
Pour sa force
D'épuration
De désinfection
Du mauvais
Je remercie l'eau
De rapporter la vie
Avec la Terre
Et l'air
Pour le cycle
Que nous connaissons
Je remercie pour ce cycle
En moi
J'en ai conscience
Je l'observe
Gratitude
Pour ces éléments
Qui nous permettent
Ces libérations
Vagues d'émotions
Je peux les apprécier
Les regarder
Passer
Comme une plage
De sable fin
Accueille
Accepte
Laisse repartir
Son amie
Qui aime s'abattre
Sur elle
Car ensemble
Nous pouvons bâtir
Des palais
Avec la volonté
Les essais
Et ainsi trouver
Comment faire de belle chose
De cette amitié
Car je le sais
Tu me suis
Depuis longtemps
L'amie
N'es-tu pas
Le premier maux
Qui frappa
L'humanité
Pandore a fait une grave erreur
Par curiosité
Excès
De tentation
Elle est là
Pour réparer
Le passer
Compenser
Travailler
Pour aider
À régler
Le problème
Qu'elle a causé
Lucrèce
"L'homme est un malade qui ne sait pas la cause de son mal."
Tu dois être
L'un de mes guides
Je n'ai pas besoin
De lire grand chose
Pour comprendre
Ton influence
En moi
On a compris
La même chose
Merci
Si tu es aussi là
Pour m'aider
Avec mon Marionnettiste