Par habitude

boukinoli

Par habitude
Tu as finis par supposer que les potences fleurissent
Et que les marguerites sont découpées dans la peau des pendus


Par habitude
Tu continues d’effeuiller machinalement
Les campanules infernales – Ils sont sûr les fœtus inoxydables
Que tu engendres qu’ils finiront leurs jours avec éclat


Par hébétude
Nos lèvres désaimantées s’interdisent
Rien n’est à nous que cette limaille
Nos troupeaux broient du noir de lune
Désertant les reflets des ormes foudroyés.


Faucheuse
Au grand sourire mandaté
Sous tes jupes luxuriantes de guépard
L’orchidée guêpier munificent
Pactise sans trêve généreux crotale

Tu écartes tout soupçon  de grand écart

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