par une suave après midi estivale
emmabronte
Par une suave après midi estivale.
Juillet 1998.
Elena était fatiguée, énervée, scandalisée de toute cette effervescence dans la rue, causée par des paires de couilles sur pattes courant après un ballon rond avec comme objectif unique d’empocher le pactole et pourquoi pas la gloire. Aux armes, citoyens, descendez dans la rue défendre vos nouveaux sillons, aux triples rayures blanches sur le T-Shirt bleu à avoir sur le poitrail ! Son arrogance me faisait sourire, plus qu’elle ne m’agaçait même si elle était exagérée.
Ce week-end là, il était hors de question que nous le passions dans la capitale. Paris Lumière, Paris romantique. Oui. Mais Paris Football, Paris supporter de son équipe nationale. Non. Elle comprenait cet engouement national, patriotique et applaudissait même les vertus de ce sport démocratique, fédérateur. Dans son pays, c’était different. Elle était certes un peu déçue que l’Italie se fasse éliminer mais elle espérait, en secret que cette défaite serait alors le fruit d’une remise en question majeure des mentalités. Elle ne l’avouait qu’à mot murmuré lors de débat mais elle voulait que la France gagne. Cette France multicolore. Cette France melting-pot où le peuple applaudissait ou sifflait leur succès ou échec mais en aucun cas scandait des mugissements de singe. Elle détestait son pays, ses mentalités étroites, rigides, nationalistes, fermées et vieillardes. Celles d’un autre temps.
Ce week-end là donc, nous le passerions à la campagne. A une cinquantaine de kilomètres de Paris. Dans un petit village méconnu. Pittoresque et authentiquement campagnard. J’avais pris soin de réserver une chambre d’hôte dans une vieille ferme réaménagée par un couple de parisiens sexagénaires, en mal citadin. Elena était ravie. Pendant tout le trajet dans la voiture, assise à côté de moi, elle souriait et s’extasiait de quitter toute cette vermine citadine, grisâtre et surpeuplée. Elle s’amusait à changer de radios dés qu’une chanson ne lui plaisait plus, généralement dès la fin du premier refrain qu’elle chantonnait suavement mais faussement. La chaleur était accablante, suffocante. L’état de canicule avait été décrétée par le gouvernement.
Et bien évidement, c’est toujours quand on en a le plus besoin que quelque chose tombe en panne : la climatisation de la voiture ne fonctionnait plus. Nous faisions route alors les deux vitres ouvertes. Ses cheveux blonds étaient attachés mais l’air détachait doucement quelques fines mèches qui venaient trouver refuge sur ses lèvres pulpeuses. Elle tentait de les rattacher en souriant, me regardant. Sous le charme. Voilà comment j’étais. Subjugué. Envouté. Perdu dans les méandres de sa Beauté, de son intelligence, de son indépendance, de son féminisme, de sa tendresse, de sa douceur, je conduisais et tentais de rester concentré sur la route qui me paraissait désormais interminable, maintenant qu’elle me caressait d’une main la nuque de ses ongles roses vernis et de l’autre portait à sa bouche entrouverte sa cigarette. Mes sens étaient en éveil, en émoi… Mon corps chaud, moite et bronzé frissonnait de désir pour Elle. Sa main quitta ma nuque pour mieux descendre sur mon torse, pinça tendrement un de mes tétons et vint trouver refuge entre mes cuisses que j’écartais doucement. Je surveillais le panneau annonçant une aire de repos proche, abrité par des chênes touffus qui nous abriterait alors de la chaleur et des regards indiscrets. Cinq cent mètres à parcourir encore et je pourrais alors prendre le dessus. En attendant, elle regardait le paysage tout en glissant sa douce main, tout en prenant soin d’ouvrir doucement ma braguette et sortir son jouet préféré. Elle le délivra de son costume qui l’empêchait de respirer, de se mouvoir et de prendre son envol et s’amusa à soupeser ses artifices : deux jolies boules rondes, roses et gorgées de nectar pour Elle. Elle lui parlait, de sa voix ensoleillée aux accents méditerranéens. Elle la félicitait sur sa longueur, sa dureté, sa force, ses veines si bien dessinées et visibles, sur le poids de ses boules douces et pleines. Trois cent mètres. J’avais alors cette impression que cette aire annoncée par les panneaux de signalisation n’était qu’un mirage ! Deux de ses doigts humides vinrent se glisser sous mes boules pour y faire de petits ronds, tout en me regardant et me murmurant à l’oreille que mon jouet était infiniment beau et gros, d’un diamètre honorable. Puis elle détacha sa ceinture,et vint installer sa chevelure de lionne entre mes jambes. La voiture était garée, à l’abri, comme prévu d’un chêne. Le dossier de mon siège conducteur affaissé en arrière, je la laissais encore gourmande, répondre à son envie de suçoter son jouet. Elle pris mon bout entre ses lèvres inférieures suaves, humidifiées par sa salive qu’elle avait pris soin d’étaler dessus. Sa langue chaude tétait ce bout tout lisse, tout dur et délicat tandis que sa main empoignait mon membre fixé au garde à vous. Elle était si gourmande, sa langue si humide que ses gémissements se mêlaient à ses petits bruits de succion. Ne tenant plus, je décidai de prendre le relais. Elle s’amusait, me souriait toujours, tout en me regardant droit dans les yeux avec les siens si noirs, perçants et coquins. Elle ne demandait que ça. Que j’attrape sa crinière de mes mains, l’empoignait et la contraint à faire de profonds va et viens au fond de sa gorge qui s’élargissait et se rétrécissait au gré de l’enfournement de mon engin dans sa cavité humide. Ses gémissements étaient étouffés mais puissants, mes halètements de plus en plus bestiaux. Pause. J’instaurais une pause, tirant ses cheveux, laissant alors découvrir son cou, sa gorge, si belle, si profonde. Je l’obligeai alors à suçoter du bout de sa langue son jouet favori, qu’elle maintenait avec beauté entre ses lèvres pulpeuses. Elle bavait dessus, crachait d’une salive blanche et sucrée. Je relâchais la pression de mes mains dans ses cheveux, ce qui lui permit d’ôter sauvagement sa courte robe blanche. Son corps doré, perlé de gouttes de transpiration dans sa nuque, au creux de ses reins était désormais dépourvu de toute fioritudes, de tout emballage vestimentaire. Seul un string en dentelle blanche recouvrait sa croupe cambrée et cachait encore son fruit défendu. Elle trouva refuge sur le tableau de bord, assise sur le plastique gris bouillant, les jambes écartées autour du volant. Le spectacle offert était alors aveuglant. Son ventre plat haletait de plaisir sous sa respiration rapide et saccadée. Son désir la trahissait. Elle était elle même envoutée par son désir pour moi et ne cessait de me réclamer .De me supplier de venir la posséder, la remplir. Mais avant, elle glissa sa main à l’intérieur de son string, prenant soin de l’écarter entre ses lèvres pour me rendre compte de son excitation palpable : elle me montrait le noyau de son fruit, gonflé, transpirant d’un jus sucré et blanchâtre qui perlait entre ses lèvres ouvertes. Elle mordillait ses lèvres tout en gémissant toujours, et jouait avec son index sur ce noyau rosâtre, doux et gonflé qui jutait de plus en plus. Son autre main était en creux sous sa cavité intime pour mieux recueillir ce nectar rare et sucré qu’elle vient déposer sur mes lèvres. Et d’un coup, elle empoigna ma nuque et m’ordonna de venir gouter son joyau, qu’il avait besoin de réconfort. Je m’abaissai, mon visage à hauteur du volant, bien installé entre ses cuisses longues et fermes que je maintenais à pleine main, enfonçant mes ongles sur ses fesses rebondies et chaudes. Elle collait mon visage contre elle, m’obligeant à venir découvrir sa caverne de ma langue délicate. Sa tête en arrière, ses cheveux venant couvrir son dos, sa croupe se cambrait de plus en plus, venant fait de petits va et viens sur le plastique bouillant. Elle ne tenait plus, emprise à un désir bestial et sauvage. Son jouet dur et gros perlait à son bout. Il était plein et avait besoin d’exploser, d’imploser en elle. Je l’ai prise alors par ses hanches étroites et vins la caler en moi profondément comme une poupée, comme la chose sexuelle qu’elle était pour moi et que j’étais pour elle. Elle glissa sur tout le long de mon jouet dur et élevé. Je pris soin de l’enfourcher doucement pour qu’elle sente ma longueur et que sa caverne ait le temps de se dilater suffisamment. Mais son nectar perlait tant que la glissade se fit rapide et profonde. Ses jambes étaient écartées, ses genoux venant trouver appui sur mes épaules et ses petits pieds caressant ma nuque. Son noyau vint s’agripper à mes lourdes boules, et transpirer dessus. La cavalcade pouvait alors commencer sa marche. Doucement, des ronds à peine pour que mon jouet s’enivre bien de son étroitesse puis un rythme plus soutenu. Mon jouet sortait de sa noire caverne pour mieux rentrer. Je n’avais qu’une envie, exploser en elle et elle m’en supplier, me quémander. Elle voulait mon liquide chaud, blanc et visqueux au plus profond d’Elle. Elle voulait me sentir jouir, exploser de mes jets puissants. Enfonçant mes ongles sur ses hanches, je jouais avec son corps souple et doux sur mon jouet. Ses gémissements étrangers se mêlaient au mieux et la jouissance vint : cinq jets gourmands, puissants. Elle s’agrippa à moi, me souriant et m’ordonnant de rester en Elle. Encore. Toujours. Il n’y avait pas meilleur refuge. Mes mains sur sa croupe pour mieux la serrer contre moi, je respirais le parfum de son cou. Sucré. Je sentais alors ce liquide en elle. Gluant qui ne voulait pas sortir mais au contraire qui était aspiré par cet obscur profond de ses entrailles tandis qu’elle écartait toujours plus ses jambes, pour mieux caresser son fruit sur mes boules et les humidifier. Elle ne voulait pas que je sorte. Elle voulait que nous restions ainsi alors que des voitures en escapade sur la nationale klaxonnaient. Nous voyaient elles ? Ses chauffeurs fatigués, exaltés par le match national crucial de ce soir parvenaient ils, envieux à voir sa croupe cambrée ? Non. Ils étaient juste excités, stressés par la délivrance footballeuse. Le temps s’était arrêté. Je possédais Elena. Encore une fois, notre désir avait trouvé sa rédemption et j’étais le plus heureux des hommes d’avoir trouvé refuge dans cette tendre caverne sauvage et intime. Le meilleur endroit du monde. Voilà ce que je ne trouvais qu’à lui avouer. Je l’embrassais, regardais ma montre. Dix huit heures. Nos hôtes devaient se demander si nous viendrons. Non. Non Elena voulait que nous restions encore ainsi et s’endormie au creux de mon épaule. Je passais un coup de fil, venant annuler la réservation.
Ce week-end là, nous le passerions donc dans notre voiture, au bord de la Nationale. Sur une aire de repos où des chauffeurs venaient se dégourdir les jambes. Où nous nous coupions du monde, de l’allégresse joviale sportive. Où nous nous nourrisserions alors de sandwichs préparés à la va vite, de chips trop salés et d’eau trop chaude.
C’est en cette après midi suave estivale que Jules a été créée. Dans trois mois, Elena m’apprendrait, un soir, au restaurant que je serai le père de son enfant.