Parfois la nuit

du-vent

Je pense que si je devenais folle, je verrais ça dans ma tête, des fils barbelés entremêlés, un bordel monstre et qui bouge, qui bouffe tout, qui réduit à néant le moindre raisonnement.

J'essayerais, en vain, de me retrouver dans ce labyrinthe que serait mon esprit encombré et je finirai par rester définitivement perchée.

Vision obscure d'un monde tordu où l'on subit plus que l'on ne choisit.

Tout perdrait de son sens jusqu'à devenir une bouillie indigeste que je me fourguerais moi même dans le gorge au point d'en vomir puis de m'anéantir.

Signaler ce texte