Paris martyrisé, mais Paris libéré

Annabelle Wein Schmutz

Hier et aujourd'hui

La sirène me vrille les tympans ; il faut descendre à la cave, vite. J’attrape Jean qui dormait dans son berceau, il hurle de terreur. Où es-tu mon amour ? Je n’ai plus de nouvelle de toi depuis ta dernière permission. Je veille seule sur notre fils ; mais qui veille sur moi ?

Quel temps superbe ! Viens mon chéri, allons nous promener, tu feras ta sieste après. Regarde cet avion dans le ciel. Tu as vu comme il vole ? Comme c’est amusant ! C’est si agréable de se balader sur les quais au printemps. 

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