Paris n'en a même pas marre qu'on écrive sur lui

Paris est plein de bonnes choses mais Paris m'oppresse
Paris m'enferme dans des couloirs où sont placardées des affiches de voyages
Paris me met dans une case
Paris me donne l'impression de suffoquer
Paris me bloque entre tous ses bâtiments
Paris m'emmerde avec ses vanités
Paris s'abonne aux incidents
Paris, ses merveilles, Paris, ses nervosités
Paris s'énerve dans des bruits de bouteilles et des éclats d'austérité
Paris ne scintille que d'un côté
Paris est surtout gris, surtout quand il pleut
Paris déteint sur les joues des gens malheureux
Paris ne donne qu'à certains
Paris, ses teints fades, Paris, ses ors fièvre
Paris me cache la vue
Paris crie, Paris court, Paris donne des ordres autour
Paris ne dort plus
Paris m'ouvre des portes mais Paris me regarde piétiner
Paris rit, toujours noir
Paris ne se lasse pas du pouvoir
Paris change de bottes mais Paris ne voit que ses pieds
Paris sourit car
Paris n'en a même pas marre qu'on écrive sur lui.