PARTIE N°1

florentin

Ecrit par Florentin entre le 24/07/2012 et le 11/05/2019

 Préambule.


Avec le temps, il arrive que certains événements importants de notre vie s'effacent de notre mémoire immédiate. Mais ils restent toujours enfouis en nous. Un détail peut les faire revenir à la faveur d'un événement. Cette histoire a refait surface en retrouvant par hasard quelques vieilles photos. Un détail, puis deux, puis trois me sont revenus. Certains événements étaient si précis que j'avais l'impression que le temps ne s'était pas écoulé.   

Ces souvenirs remontent à bien longtemps. Malgré tout, si certains épisodes restent très précis, ma mémoire m'a joué quelques tours. Je me souviens plus à quel âge certaines de ces anecdotes se sont dérouler. Avec le temps qui passe, je n'arrive plus forcement à les positionner chronologiquement ou pour certaines dire à quel âge précis elles se sont déroulées exactement, difficile de me souvenir.

Au fil du récit, certains événements me sont revenus, je les ai classés par thèmes pour restituer le contexte ou cerner la personnalité de certains personnages.

Certains chapitres ne suivent pas forcement la chronologie du temps.

 

 

Introduction.


Cette histoire se déroule sur une durée d'une bonne dizaine d'années.

Période bénite dans la vie d'un homme ou d'une femme mais que nous ne savons pas forcement apprécier à sa juste valeur quand nous la vivons les années du collège, du lycée ou d'étudiant.

Il faut remettre ces souvenirs dans le contexte de l'époque, les années 70 et le début des années 80. Pas de téléphone portable, pas d'ordinateur, les premières consoles de jeux arrivent sur le marché. Je me souviens de cette petite console portable à double écrans d'une célèbre marque qui existe toujours, avec son jardinier qui protégeait ses plantations.

Le SIDA avait fait son apparition, nous ignorions tout de cette maladie, les informations qui circulaient étaient souvent contradictoires. Le sexe, la drogue, l'homosexualité étaient souvent les facteurs communs entre les patients, ce sont les seules choses qui faisaient l'unanimité, les fakes news existaient déjà, à l'époque l'information qui circulait : ‘les américains l'avaient créé en laboratoire et avaient fait un essai qui s'était mal passé'.

Les relations parents enfants étaient bien différentes de celles d'aujourd'hui. L'éducation était plus stricte.

Il ne fallait pas trop jouer avec les relations parents enfants. Les mornifles étaient bien plus courantes.

Pour les heures de colle c'était simple, les parents disaient : « si j'avais été ton instituteur, je t'aurais mis le double », aujourd'hui les professeurs se font agresser, ils ne sont plus respectés.   

Lorsque nous plongeons dans nos souvenirs pour nous rappeler des personnes que nous avons connues, il y a toujours deux ou trois détails qui nous marquent.

En cherchant au plus profond de ma mémoire, cette fille a toujours été présente, il me semble que je l'ai toujours connu. Deux images me sont revenues à l'esprit : son appareil dentaire et quand elle était très jeune ses jambes toujours avec quelques bleus ou pansements, puis au cours de son adolescence sa métamorphose en charmante demoiselle sensuelle.

Dans sa prime jeunesse, elle ressemblait plus à un garçon manqué qu'à une petite fille sage, les choses changeront avec le temps. Comme toutes les filles, l'adolescence n'a pas toujours été tranquille. Cette période intermédiaire n'est pas forcement facile à gérer. Avoir une jolie poitrine avec un appareil dentaire cela ne le fait pas, les filles entre elles ne se font pas de cadeaux.



Chapitre :  premiers souvenirs.

  

Comme je l'ai déjà dit : de mémoire, cette fille il me semble l'avoir toujours connu, un peu comme un membre de ma famille. Nous avions le même âge, nous étions voisins. Nous vivions dans le même petit immeuble. Nous habitions dans une petite cité de 8 immeubles construits en plusieurs fois, ils formaient un ensemble d'immeubles disparate plus ou moins modernes dans un parc avec de grands espaces verts, aires de jeux, le tout dans une petite ville de banlieue calme en limite des bois et des champs.

A l'époque cette petite cité HLM était multi raciales algériens, italiens, espagnols, marocains, portugais, sénégalais, français. Je devrais dire bretons, normands (Eh oui, les régions françaises cultivaient bien plus leurs différences qu'aujourd'hui), toutes ces ethnies se côtoyaient sans aucun problème.

Les femmes et hommes portaient souvent leurs tenues multi-couleurs, vêtements traditionnels, enfin, je suppose. Je ne me rappelle pas avoir vu une seule fois une femme en noir à par pour un deuil ou des femmes complètement volées. Elles portaient un foulard ou un ruban dans les cheveux avec des motifs et couleurs des pays d'où elles venaient. Certaines femmes françaises en portaient aussi.  

Les traditions évolueraient-elles ?  Les saintes écritures se transformeraient toutes seules au cours du temps ?  Ou plutôt les traductions évolueraient au cours du temps pour le bénéfice de quelques « notables ou esclavagistes exploiteurs de l'ignorance humaine » qui voudraient augmenter leur influence et leurs richesses, vaste sujet.

Les gens de l'époque n'étaient pourtant pas moins croyants ni pratiquants, je pense même le contraire.

Le contexte était bien différent, les personnes venues en France avaient fait ce choix, pas de réfugiés pour cause de guerre ou autres exilés politique. La société avait un niveau de chômage très faible. Le pouvoir d'achat était supérieur à aujourd'hui, tous ses gadgets superflus n'existaient, aujourd'hui, ils amputent un pourcentage important de ce que nous gagnons. Les besoins n'étaient pas les mêmes.

Il y avait moins de jalousie. Tout le monde attendait l'été pour retourner dans son pays ou sa région pour retrouver sa famille et ses amis. Au retour, nous nous échangions des petits cadeaux de ses contrés plus ou moins éloignées.

Vers la fin de mon adolescence, la société avait beaucoup changé. Début des violences dans certaines cités. Les zones sans droits commençaient à faire leur apparition. Le chômage augmentait.

Les prémices de la société d'aujourd'hui était en train de naitre, une grosse merde… Les riches commençaient à devenir de plus en plus riches, les classes moyennes amorçaient un appauvrissement certain.

Comme dit un de mes amis : « nous avons ce que nous méritons, vive la révolution et l'anarchie ». 

Revenons à notre histoire, nous avions été à la maternelle ensemble. J'avoue ne plus avoir beaucoup de souvenirs de cette période. Il me reste des souvenirs de camardes garçons dont un américain qui s'appelait John Boeing (facile à se rappeler), Bruno, Thierry, Stéphane, Renaud, Olivier, Pierre, Patrick … de quelques filles Jeannette, Katia, Myriam, Angèle, Véronique, Sylvie, Virginie, Dominique … et Laurence (prénom d'emprunt pour ce texte, on ne sait jamais, elles pourraient lire cette histoire et se reconnaître).

Après la maternelle, il y a eu la primaire, pour ces classes aucun souvenir d'elle me revient à par une ou deux images de sorties scolaires dans des parcs d'attractions ou lieux touristiques, pour cause cette période scolaire n'était pas mixte. Il y avait des classes de garçons et de filles dans des bâtiments différents et cours séparés.

 


Chapitre : les jeux d'enfants.

 

En primaire si nous n'étions pas dans la même classe. Pour rappel à l'époque le jeudi était jour de repos pour les enfants, il faudra attendre le collège pour que ce jour passe au mercredi.

Nous allions jouer régulièrement ensemble dans l'espace de jeux de la cité. Il y avait une grande balançoire à bascule, elle aimait rester en haut, je me penchais un maximum en arrière pour la maintenir en haut.

Il y avait ce tourniquet, notre jeu favori, je me souviens de ses couleurs rouge et orange vif. Le châssis était en bois, les anses en métal, elle aimait deux choses sur ce tourniquet. La première, nous nous placions à l'opposé et avec une jambe ont le faisait tourner le plus vite possible, la deuxième elle se plaçait debout au centre et je le faisais tourner le plus rapidement possible, elle essayait de garder son équilibre et rigolait.

« Encore plus vite, encore, encore, … »

Le dernier jeu était un portique d'escalade en barres métalliques rondes, des cubes superposés des uns à côtés des autres, il n'était pas très haut, mais suffisamment pour nous, nous circulions à travers en se suivant et essayant de faire un chemin le plus complexe possible. Pour épater les filles les garçons se mettaient debout, les pieds sur les deux tubes opposés d'un des cubes. Laurence le faisait très bien, il en fallait plus pour l'impressionner.

Elle aimait du haut de ce portique regarder haut loin la ligne de chemin de fer et l'autoroute avec ses véhicules qui circulaient.

Elle avait déjà des conversations « sérieuses » pour son âge.

« Tu voudrais faire quoi plus tard comme métier » en regardant passer les véhicules au loin sur l'autoroute.

« Routier, avoir un gros camion. »

« Je n'aimerais pas avoir un mari routier, il ne serait jamais à la maison. Tu n'aimerais pas faire pilote d'avion. »

« Si, et toi hôtesse de l'air avec moi. »

« Moi non, j'aurais trop peur que l'avion s'écrase. »

 


 Chapitre : Laurence en primaire.

 

Comment je peux vous la décrire.

Les habits de l'époque n'avaient rien à voir avec ceux d'aujourd'hui.

L'hivers, elle portait souvent un pull en jacquard avec un colle en V avec des motifs monochromes avec une chemise assortie.

Un peu plus tard, il y eu la période pantalon pattes d'éléphant.

L'hiver comme beaucoup d'enfant elle portait une cagoule qui couvrait une bonne partie de son visage. Elle me demandait régulièrement de lui mettre les 2 boutons en nacre qui lui cachaient le menton un fois boutonnés.

L'été, elle s'habillait souvent avec un short et une chemisette a manche courte et de grandes chaussettes qui remontaient au-dessous du genoux, tenue parfaite pour jouer.

Les jours de fête, elle ressemblait à une petite Barbie avec sa robe droite serrée et son collant en laine l'hivers ou en jambes nues l'été. Cette robe mettait en évidence son physique plutôt frêle. Elle n'avait que les os sur la peau. Elle me disait.

« J'en ai marre de cette tenue, ma mère veut que je m'habille bien aujourd'hui et en plus elle ne veut pas que j'aille jouer pour ne pas me salir. »

Sa petite frimousse était déjà arrondie, la peau très blanche comme une personne qui sort dehors pour la première fois après une longue période d'alitement.

Ses dents étaient en bataille, des lèvres en forme de cœur lui donnait un joli petit sourire,

Des yeux clairs en forme d'amande, un nez pas très grand un peu large

Les dimanches, ses cheveux légèrement ondulés étaient toujours attachés avec un serre tête plutôt fin, en semaine elle attachait ses cheveux en queue de cheval le plus souvent avec un élastique, en vieillissant elle utilisait une barrette qui devenait de plus en plus sophistiquée.

 

 

Chapitre : début de l'histoire, le collège.

 

Il a fallu attendre le collège pour retrouver des classes mixes et nous retrouver ensemble garçons et filles.

Je me souviens, nous étions une petite bande. Suivant les années et les périodes de l'année scolaire, elle était plus ou moins grande. Nous passions notre temps à nous amuser faire quelques bêtises ou vadrouiller dans les rues ou les champs…

Au début du collège, pour Laurence, la féminité n'était pas son fort, avec ses grosses chaussures à faire les 400 coups avec nous les garçons.

Mais le collège est une période importante pour le corps d'une adolescente. Galbes et rondeurs commencent à apparaître. A la fin du collège elle n'était plus la petite fille filiforme de la 6e. Je ne prêtais pas beaucoup d'attention à son égard, il faut dire que dans la première moitié du collège, elle ne choisissait pas des vêtements qui la mettait en valeur. A jouer avec nous, pour tout le monde elle passait pour un garçon manqué et un copain.

Comme toujours, nous n'avions pas forcement l'habitude de regarder les filles autour de nous. Nous avons toujours une tendance à regarder plus loin.

Par compte, je me souviens, comme tous les garçons du collège, j'étais amoureux de sa mère. Il faut dire qu'elle était sexy, elle portait souvent un décolleté qui nous laissait tous les petits mâles rêveurs.

 


Chapitre :  premiers émois.

 

Laurence a porté pendant plusieurs années un appareil dentaire. Le temps lui faisait prendre des formes, vers la fin du collège, j'avoue que malgré cette mâchoire d'acier qui gâchait un peu son joli sourire, sa poitrine et sa croute avaient pris des formes très intéressantes, je commençais à la regarder autrement.

Puis, il y eut un déménagement pas très loin d'où nous habitions à quelques centaines de mètres.

Maintenant, elle vivait dans une maison en pierres meulière. Ses parents avaient une certaine aisance financière sans être très riche. Nous pouvions percevoir qu'ils avaient un train de vie un peu au-dessus de la moyenne.

Un jour, il y a eu un petit évènement qui me laissa rêver pas mal de temps. Nous rentrions du collège. Un orage se mit à gronder et une grosse pluie se mis à tomber à tel point que nous étions trempés comme des soupes. Sa maison étant la plus proche du collège, Laurence me dit : « Arrête-toi chez moi, c'est plus prêt. »

Je me souviens parfaitement de la scène qui suit, arrivés dans sa maison, alors que nous étions dans l'entrée, elle se déshabilla en me tournant le dos.

En enlevant ses vêtements, elle me dit : « Déshabille-toi, je vais te chercher des vêtements secs de mon frère. »

Il ne lui restait plus que son soutien gorge et sa petite culotte blanche. J'enlevais ma chemise. C'est à ce moment où elle se retourna. Quand je la vis de face. Je dois dire, j'ai eu un moment d'émotion. Ma perception que j'avais d'elle changea définitivement en moins d'une seconde. Elle avait une sensualité irrésistible avec ses cheveux emmêlés et mouillés qui tombaient sur son visage, son regard clair et profond me déshabillait. Sous son soutien-gorge humide en tissus blanc, je pouvais voir sa poitrine en transparence, celle-ci n'avait pas encore pris toutes ses rondeurs définitives, ses mamelons pointaient à travers le tissu et sa petite culotte en coton, lui moulait le sexe. Je pouvais en deviner parfaitement ses formes ainsi que le contour de son petit triangle velu.

Je ne sais pas ce qu'elle avait dans la tête à ce moment. Je pense que tous les deux nous avions eu les mêmes sentiments l'un envers l'autre et surtout la même attirance.

Il y eu ces quelques secondes où nous sommes restés immobiles à nous observer.

Nous étions là sans bouger, au moment où nous commencions à nous avancer l'un vers l'autre.

Un bruit dans la cour, c'était sa mère qui arrivait en voiture.

Le charme rompu, Laurence ramassa ses vêtements, elle se mit à courir dans sa chambre.

« Vite, nous allons attraper froid ! Je me change et je reviens avec des vêtements secs de mon frère. »

Sa mère entra : « Ah la, la …. Tu es trempé où est Laurence ? »

« Elle se change et revient avec des vêtements secs de son frère. »

« Attends je vais les chercher. »

A partir de ce jour, je ne la regardais plus comme un garçon manqué mais comme une copine sensuelle. En plus cerise sur le gâteau son appareil dentaire avait enfin disparu.

Plus d'appareil dentaire, serte, maintenant elle portait de temps en temps des lunettes. Ses copines se moquaient gentiment d'elle.

« Après mâchoire d'acier, il y eut serpent à lunettes, et femme à lunettes femme à quéquette. »

Elle lui donnait un certain charme sensuel de femme intellectuelle. Elles ne cachaient pas la pureté de la couleur de ses yeux et surtout son nouveau sourire tantôt mutin, coquin et espiègle.

C'est à partir de cet orage que nos relations ont chargé. Les relations entre nous sont devenus plein de sensualité et de sous-entendus. Nous n'étions pas forcement prêt pour assumer une relation amoureuse charnelle, mais l'attirance l'un envers l'autre était là. Elle commençait à assumer son statut de jeune fille désirable et jouer avec sensualité avec mes désirs envers elle.

 

 

Chapitre : les patins à roulettes.

 

En primaire et au collège, il y avait aussi les parties de patins à roulettes (aujourd'hui rollers), d'abord en bande puis le plus souvent à deux.

Pour moi, plus le temps passait, plus ses sorties devenaient un prétexte pour passer un maximum de temps avec Laurence et admirer ses jolies petites fesses bien rondes. Le roller était devenu secondaire.

D'ailleurs, je pense qu'elle lisait dans mes pensées, elle s'amusait innocemment (j'ai des doutes) à jouer avec son popotin en prenant des poses sensuelles qui m'agaçaient un peu pour ne pas dire autre chose.

Ces parties de rigolades me laissent un bon souvenir, maintenant que je me remémore ce passé.

Elle s'éclatait littéralement, elle était bien plus douée que moi. Elle avait un sens de l'équilibre incroyable et une grâce surnaturelle. La danse devait y être pour quelque chose. Elle pratiquait la danse un petit paragraphe y est consacrée un peu plus tard.

Il m'arrivait de temps en temps de me retrouver les quatre fers en l'air.

Je la voyais revenir en rigolant.

« Alors, encore par terre. Si tu veux rattraper les filles en patins à roulettes, il va falloir que tu prennes des cours. »

Elle se retournait et me montrait ses fesses en tapant avec ses mains dessus, qu'elle soit en short où en en jupe. Moi je préférais sans conteste le port de la jupe. Dans ses circonstances je pouvais apercevoir de façon fugace sa petite culotte. Pendant ce temps elle me chambrait.

« Regarde, rien pas un bleu pas une égratignure. »

J'étais un peu vexé, mais en contre partie elle me montrait une partie de son anatomie qui me faisait de plus en plus rêver.

« Réveille-toi, ce n'est pas ma culotte qui te trouble à ce point. Mes maillots de bain sont bien plus petits. »

 Il est vrai que les slips de ses maillots de bain laissaient voir bien plus de chose. Mais sa joie, son sourire, ses yeux malicieux était un ravissant à regarder.

« Si cela continue, je vais croire que tu le fais exprès, juste pour mieux voir mes fesses. »

Il y avait un peu de vrai dans ce qu'elle disait…

 

 

Chapitre : souvenirs de piscine.

 

Dans mes souvenirs, dés le plus jeune âge, nous passions pas mal de temps ensemble en dehors des cours.

Il y avait entre autres les sorties annuelles rituelles comme les grands magasins de Paris au moment de Noël ou le parc de Ermenonville avec sa mer de sable, une sortie à Courseulles-sur-Mer, …

Et toutes ces fois ou sa mère nous emmenait régulièrement à la piscine.

La piscine avec ses jeux d'abord anodins, puis au fur et à mesure que nous prenions de l'âge, son corps se métaphorisait. L'apparition des rondeurs naissantes puis ses galbes devinrent des formes d'adolescence puis de jeune femme, il n'était pas toujours facile de placer ses mains sur son corps dont les courbes devenaient de plus en plus avenantes.

« Alors tes mains tu les mets où … Ah ah ah. »

Elle en profitait un peu, beaucoup, de cette gêne occasionnée par ces contacts, lorsque mes mains arrivaient sur sa poitrine qui prenait du volume avec le temps. Cela la faisait rire.

Pour l'époque, il faut dire qu'il était difficile de trouver des maillots de bain plus petit. Laurence odorait les bikinis.

Il y eu un petit passage où elle ne géra pas très bien cette poitrine qui prenait du volume, le maillot une pièce avait remplacé le bikini, mais rapidement elle reporta ses bikinis.

Quand elle s'approchait de moi par derrière et qu'elle essayait de me faire boire la tasse. Elle prenait appui sur mes épaules et elle se plaquait sur moi, je sentais sa poitrine s'écraser sur mon dos.

Son bikini ne l'empêchait pas de sauter et de plonger. Après chaque saut, elle replaçait son haut qui par son vagabondage laissait apparaitre une partie ses jolis mamelons.

Elle me disait :

« Le monokini devrait être autorisé, ça éviterait de remettre en place ce maudit maillot de bain. »

« Prend un maillot une pièce, tu ne seras pas emmerdée ».

« Ce serait mieux, mais tu regarderas les autres filles. »

Lorsque j'étais sur le bord de la piscine dans la partie ou nous n'avions pas pieds. Elle venait en nageant, m'enlaçait avec ses bras autour du cou.

Elle se plaquait contre moi, elle me regardait dans les yeux.

« Pour te reposer, tu pourrais choisir un endroit où nous avons pieds. »

« J'attends que tu boives la tasse. »

« Tu veux me faire du bouche à bouche, petit malin. »

« Avec un coup de chance, on ne sait jamais. »

« Il y a des endroits bien plus confortables pour s'embrasser, en revanche faire l'amour dans l'eau, je pense que se doit être pas mal, mais pas ici, le chlore soit doit piquer. »

Elle repartait en nageant.

« Le premier arrivé de l'autre côté…  Si je gagne, tu fais mes devoirs cette après-midi. »

Elle avait déjà au moins deux mètres d'avance.

Nous allions à la piscine le matin, il y avait beaucoup moins de monde. L'après-midi, nous restions ensemble à faire nos devoirs.

A la fin du collège et au lycée, au retour de la piscine, Laurence avait toujours froid, excuse de femme pour que nous restions allongés l'un contre l'autre, puis au cours du temps enlacés à s'embrasser, les devoirs n'avançaient pas très vites.

Les mercredis après-midi, sa mère accompagnait son frère à ses compétitions de tennis. Ce qui arrangeait bien Laurence.

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