PARTIE N°5

florentin

Ecrit par Florentin entre le 24/07/2012 et le 11/05/2019

 

Chapitre : les vacances, deuxième round.

 

Nous sommes revenus à la ferme fin août, jusqu'au dernier weekend avant la reprise des cours.

La mère de Laurence nous avait amené le dernier samedi d'août.

Nous avons sorti toutes les provisions du coffre de la voiture.

Après une petite pose, sa mère nous dit :

« Il faut préparer les lits au travail. »

« Vient Florentin. »

 J'aidais Laurence à faire son lit, une fois fini.

« Moi, je suis dans quelle chambre ? »

Laurence me regarda, sourit. Elle s'approcha de moi. Me regarda droit dans les yeux.

« Ici !»

« Ta mère est d'accord ? »

« Bien sûr. »

« Tu as marchandé quoi ? »

« C'est simple, tu dois me sucer et me baiser à chaque fois que j'en ai envie. »

« Plus sérieusement. »

« Elle a dit comme elle serait là que les weekends et que la semaine on coucherait ensemble, autant le faire tout le temps, ça ne sert à rien de jouer la comédie. »

« Elle a raison, tu es d'accord avec elle, ou il y a anguille sous roche. »

« Non, elle me semble honnête sur ce coup. »

« Tu vois tout s'arrange. »

« En septembre ici les nuits commencent à être fraîches. »

« Oui et alors. »

« Tu devras me réchauffer souvent. »

Laurence prenait de l'assurance, elle maîtrisait parfaitement ses désirs et les plaisirs de son corps.

Lorsque nous faisions l'amour, elle ne disait pas grand-chose.

Mais elle savait parfaitement ce qui lui donnait du plaisir.

Elle prenait ma main ou plaçait ma tête l'endroit qui lui procurait le plus grand plaisir.

Elle aimait les caresses et nous emmêler comme elle disait, nos jambes et mains ne formaient qu'un être.

Le matin, alors que le jour pointait à peine, nous restions longtemps à nous faire des papouilles, puis nous faisions l'amour.

Le weekend suivant, Éric présenta sa copine Nathalie à sa mère.

Avec Laurence nous nous attendions au pire.

Elle m'avait dit c'est la première fois qu'il présente une nénette à sa mère.

« Ça doit être sérieux, une seule meuf pour les vacances et présentation. Ma future belle-sœur peut-être. »

Elle rigolait.

Quand, elle arriva, elle était habillée classe.

La mère de Laurence fit une réflexion.

« Prend exemple sur cette fille, c'est une vraie jeune fille bien habillée, pas comme toi. »

Laurence me donna un coup de coude.

Me dit tout bas.

« Je ne m'attendais pas à ça, la vache, la belette elle assure. »

Elle portait une longue jupe d'été à petites fleurs assortie d'un chemisier fermé jusqu'au coup. On devinait sous son corsage un soutien-gorge clair.

« T'as vu c'est la première fois que je la vois avec un sous-tif. »

Cheveux bien coiffés avec une belle queue de cheval.

« Tu viens d'où comme ça à pieds, si tu avais appelé je serais venu te chercher. »

« Ne vous inquiétez pas, je n'habite pas très loin. »

Le repas se déroula très bien.

La mère de Laurence observait cette nouvelle venue. Elle devait se poser pas mal de question.

Après la fille c'est au gars de ramener une prétendante ? Le garçon et la fille casés en même temps.

Voir la fin du repas, on sentait que sa mère devenait un peu nerveuse. Pourtant, tout c'était bien passé.

Tout le monde le sentait.

Éric : « Aller pose la ta question. »

« Je n'ai pas de question à poser ».

« Si tu en as une et je la connais, tu veux savoir si on couche ensemble et bien oui. »

Sa mère resta bouche bée.

Nathalie dit : « il est temps que je parte je pense. »

« Non, tu restes. »

Sa mère : « Non, il y a encore un gâteau exceptionnel réalisé par la petite princesse de la maison. Bon je garantie rien c'est son premier gâteau, à le regarder il a l'air comestible. »

L'ambiance redevint à nouveau normale, jusqu'au moment une voiture arriva dans la cour. C'était la mère de Nathalie, elle s'inquiétait de ne pas la revoir revenir.

Elle mangea le gâteau avec nous, elle connaissait Éric depuis le début juillet, il venait souvent chercher Nathalie et manger un gâteau avec Nathalie après la baignade.

Quand je me suis levé aller chercher de l'eau fraîche Laurence me rattrapa.

« Les paris sont ouverts couchera ou couchera pas à la maison. »

« Tout dépend de la maison chez Nathalie j'ai cru comprendre que ça le faisait, ici ça va être dur le premier jour. »

« Moi je pense que oui. »

« Tu connais mieux que moi ta mère. »

« Si elle lui propose de dîner, je pense que c'est bon. »

« Pas certain. »

« Elle a mis du rosé au frais, et il y a de quoi faire un encore barbecue, ma mère ne conduit pas quand elle a bu du vin. »

« C'est quoi le gage si tu perds ? »

« Tu me diras des mots d'amour tous les soirs pour que je m'endorme jusqu'à la fin des vacances. »

« Bon ça va comme gage, il y a pire. »

Quand nous sommes revenus. Nous écoutions ce que sa mère disait, qui allait avoir raison.

A un moment sa mère proposa à Nathalie et sa mère de rester à dîner. Sa mère refusa son mari n'était pas au courant et elle n'avait pas de moyen de l'avertir.

Laurence me fit un clin d'œil.

Eric alluma le barbecue.

La bouteille de rosé fit son apparition. Sa mère se servit un verre puis deux.

Laurence me fit un geste avec son pouce en signe de victoire.

Tout se déroulait comme elle l'avait prévu.

A la fin du repas sa mère dit à Nathalie.

« Tu peux rester dormir ici, appelle ta mère au téléphone pour l'avertir. »

Laurence se pencha vers moi.

« Les petits mots d'amour tous les soirs. »

« Vous complotez quoi tous les deux là-bas. »

« Je disais, je ferais bien un bain de minuit j'ai chaud. »

Eric : « Une fille en chaleur, il faut plus qu'un bain de minuit qui l'éteint. »

« Oui, on peut faire les 2… »

« Vous êtes fous vous aller pas à la rivière à cette heure. »

 « On peut se baigner dans l'abreuvoir. »

« ça c'est une bonne idée, je suis sûr que l'on y rentre à quatre. »

Nous voilà parti pour ce mini bain de minuit.

 

 

Chapitre : les vacances, le repas avec la famille de Nathalie.

 

Septembre est le mois de la fin des moissons. Tous les ans, par tradition la famille de Nathalie se réunit et fête cet événement.

Nathalie nous proposa de venir tous les trois.

« Laurence tu viens habillée soft pas trop transparent avec culotte et soutien-gorge pas trop sexy. »

 Laurence : « Je dois m'habiller en none, tu as une famille de puritains. »

« Non, c'est pour éviter de te faire chambrer, la plupart ne sont pas de la première jeunesse, mais ils ont l'œil vif et aiment plaisanter, leurs vannes sont un peu lourdes, ce sont des gens de la campagne. »

« Alors, on va rigoler. »

« Oh oui…. Ce n'est pas de l'humour de haute volé. »

Eric : « Laurence a du répondant. »

« Il en faut, quand tu vas les connaitre tu verras… »

Quand nous sommes arrivés chez Nathalie, nous étions les premiers. Nathalie nous avait averti arrivez avant la famille autrement vous allez être les vedettes dès le départ.

Laurence avait préparé deux gâteaux.

Nous aidions la mère de Nathalie à préparer la table. Quand les premiers arrivèrent, il s'agissait de la grande tante Gisèle et de Lucien son mari.

 Gisèle : « Bonjour tout le monde, ah il y a de la jeunesse cela change un peu. Oh Nathalie tu es de plus en plus belle. Toi la petite nouvelle je ne te connais pas mais tu ressemble à Nicole oui c'est ça tu dois être la fille de Nicole, tu ressembles à ta mère mais tu as les yeux de ta grand-mère Irina, tu dois en faire un malheur avec ces yeux. »

Laurence sourit.

« Je suis bien la fille de Nicole. »

« Lucien regarde un peu les deux jolies demoiselles que nous avons pour le repas. »

Lucien : « Ah oui, très jolies, Nathalie toujours aussi charmante. La petite Blancarde, une copine parisienne. »

« Mais non c'est la petite fille d'Irina. »

Lucien regarda Laurence : « Maintenant que tu le dis, Il y a bien une ressemblance. »

« Regarde ses yeux, les mêmes que sa grand-mère. »

« Vingt dieux, comme quoi du sang mélangé ça fait de beaux enfants. »

Le mère de Nathalie : « Je te présente Éric, le copain de Nathalie. »

Gisèle : « Félicitation mon gars, dépêche-toi de nous faire des enfants, on commence à être des vieux cons, j'aimerais bien les voir avant de bouffer les pissenlits par la racine. »

Eric : « C'est elle qui faut convaincre. »

Lucien : « Mon gars les filles ne veulent jamais d'enfants au départ, après tu peux plus les arrêter de pondre. »

Le mère de Nathalie : « Et là c'est le copain de Laurence. »

Lucien : « La relève est là pour s'occuper des champs, c'est bon on va pouvoir se reposer. »

Les autres membres de la famille arrivèrent, il y avait les cousin et cousine Bertrand et Eloïse, leurs parents Berthe et Jean et aussi les grands-parents Henry et Lucienne.

Tout ce petit monde avait amené des plats et des bouteilles, de quoi nourrir et abreuver tout un régiment.

Nathalie avait bien fait de nous avertir, sa famille était une bande de joyeux lurons.

La conversation commença à déraper vers le milieu du repas après un trou Normand et suite d'une question.

« Alors les jeunes qu'est-ce que vous avez fait durant les vacances ? »

« Se baigner, nous sommes allés aux champignons, monter à la croix et deux ou trois bricoles. »

« Vous n'avez même pas baisé. »

Nathalie : « ça ne compte pas, on peut baiser partout à la campagne. »

« Ah, tu me rassures. »

 Eric : « Qu'est-ce que vous faisiez quand vous étiez jeunes, il n'y a rien à faire ici. »

Jean : « Pour les garçons, il y avait les filles et les filles... »

Berthe : « Pour les filles, il y avait les gars et les garçons… »

Gisèle : « Mon jeunot, on peut t'en raconter des histoires et même des succulentes. »

Jean : « On commence par quoi ? »

Gisèle : « Il y avait la période des moissons et là je peux te dire qu'on rigolait bien, on travaillait dur, mais les filles étaient chaudes comme la météo, on faisait les foins et la moisson à la main pas comme aujourd'hui avec des machines qui font tout sans personne.

On en voyait des lunes en plein jour, les filles pissaient ou elle se trouvaient, tu pouvais te retrouver le nez dans le cul d'une fille qui pissaient devant toi. »

Nathalie : «Mamie tu nous racontes comment tu as rencontré grand-père. Je l'aime bien ton histoire. »

« A oui la bonne époque, j'arrachais des haricots blancs, lui il venait d'arriver au château, le châtelain l'avait nommé contremaître pour organiser l'arrachage et le séchage.

J'ai eu une envie de pissé, j'ai fait comme toutes les filles, j'ai soulevé ma jupe et fait ma petite affaire. Il passe a coté de moi sans rien dire. Je ne sais pas ce qui m'a pris je lui dis, " ce n'est pas parce que je pisse qu'il ne faut pas me dire bonjour. "

Il se retourna : " Excusez-moi mademoiselle bonjour, vous avez un joli cul."

Les autres filles se mirent à rigoler. Tu tapes dans la haute c'est le nouveau contremaître.

"Contremaître ou pas ça ne doit pas l'empêcher d'être poli."

Les filles me disent : " t'es folle, tu vas te faire virer. "

Moi à l'époque, j'étais comme toutes les filles de mon âge, la bestiole me démangeait, ma mère me disait de faire attention et plus elle me parlait de ça plus ça me démangeait. 

Le lendemain, nous avons entendu parler d'un accident. Avec des blessés, le p'tit contremaître avait réussi à sauver une personne.

Vers midi, nous étions en train de finir le champ de haricots quand nous le vîmes arriver. Une fille me dit il vient te virer.

Il boitait un peu, il nous dit bonjour : " ça avance bien félicitation. "

" Vous boitez."

" Ce n'est rien, une épine dans le pied, je peux vous l'enlever, ça va être la pose de midi. "

" Justement, je vous ai amené de quoi vous restaurer j'ai tous mis à l'ombre au pied de la meule, là-bas."

"Venez avec nous je vous enlève l'épine ce n'est pas bon de garder ça dans le pied. "

Les filles se mirent à l'ombre.

Nous sommes allés coté soleil, Je lui ai enlever l'épine. 

" Vous devriez aller à la rivière nager l'eau nettoiera le trou laisser par cette saloperie. "

" Vous avez un pansement à la main. "

" C'est ce matin avec cette maudite machine qui a failli tuer un homme. "

" La plaie faisait toute la largeur de la main, il a encore la cicatrice, montre là Lucien. "

Je suis allée chercher une bouteille de niôle pour désinfecter la plaie et un bandage propre.

Les filles : " Alors. " 

" Alors il ne mate pas que les culs, il aime bien mater les nichons aussi. "

Les filles rigolèrent : " il aime peut-être aussi boucher les trous des petites paysannes. "

" Vous êtes vraiment des connes, il s'intéresse pas à des filles comme nous. "

" Si juste pour les baiser une fois. "

Quand je suis revenue il dormait à moitié. Je lui mis un de mes mouchoirs de la bouche.

" Mord fort." 

J'ai versé la niôle sur la main, il a gueulé comme un goret qu'on éventre.

Je lui ai refait son pansement. Je voyais bien il me matait les nibards, il faut dire qu'il faisait tellement chaud, qu'on avait toutes des tenues légères.

" Comment je peux vous remercier ? "

" Vous n'avez pas à me remercier. "

Ce con, il se jeta sur mes lèvres pour m'embraser, je suis tombée à la renverse coincée entre deux ballots de paille. Je ne pouvais plus bouger, il continuait à m'embrasser en me tripotant les nibards, je me suis prise au jeu, il m'a donné envie de baiser. Sa main à batifoler sous ma jupe c'était rapide on ne portait pas de culotte pour gagner du temps pour pisser, on était payé au rendement, je me suis débattue et je me suis dit tu es une conne, temps pis s'il se casse après, il est pas mal et là je lui ai dégrafé son pantalon il a fait sa petite affaire. Quand il a fini je lui dis : "maintenant tu vas chasser une autre fille. "

" Non tu me plais tu n'as pas que le cul de joli. "

" Tu peux arrêter les compliments, tu as eu ce que tu voulais. "

" On peut se revoir ? "

Heureusement que j'étais allongé autrement je serai tombé sur le cul un gars de la haute qui demande à une petite paysanne un rendez-vous avec lui surtout après l'avoir baisé. 

 " Tu sais nager ? "

" Bien sûr. "

" Tu pourrais m'apprendre. "

" Si tu veux. "

" Après les champs on va à la rivière et tu vas m'apprendre. "

Tu parles quand on s'est mis à poile au bord de la rivière, il avait son kiki au garde à vous. Je lui ai dit avant de m'apprendre à nager il faut s'occuper de lui. Vous comprenez les jeunettes quand un gars vous fait jouir la première fois vous n'avez qu'une chose en tête recommencer avec lui. 

 ….

Entre deux histoires les plats arrivaient de la cuisine ou du barbecue et circulaient autour de la table.

Les bouteilles, il valait mieux ne pas les compter.  

Et le curé George.

« Ah oui celui-là il en à baiser de la donzelle mariée et des veuves. »

« Il a bien profité de la grande guerre, le saligaud. »

« Le confessionnal c'est le grand père de mon père qui l'avait fait, il avait fait une cache à l'époque. Il disait : " ça peut toujours servir", personne n'était au courant sauf lui. Un jour qu'il faisait une restauration mon père me la montra et me dit de le dire à personne. Et moi de temps en temps je me cachais dedans pour écouter les femmes et les filles se confesser. Un jour une femme lui dit qu'elle voulait un enfant.

Le curé lui dit qu'elle devait voir avec son mari. Elle lui dit qu'il ne pouvait pas, il était handicapé et paralysé de la moitié du corps. Elle s'était mis d'accord avec son mari pour trouver un homme qui pourrait l'engrosser mais sans lui faire l'amour juste la prendre par derrière sans la déshabiller. Le curé lui dit qu'il allait réfléchir au problème. Elle voulait un homme cultivé et bien bâti. Après plusieurs visites de la femme, il lui dit : "j'ai bien une solution je peux vous rendre ce service …" 

Je peux vous dire qu'elle est venu souvent au presbytère, pas que pour se confesser la coquine.

Laurence : « ma mère vous vous rappelez »

« C'est simple ton père était difficile à cerner, il plaisait aux filles mais les filles le trouvait trop timide. Un jour que nous étions tous à nous baigner. Moi j'étais sur la rive un peu en arrière de ton père.

Lui, il faisait trempette dans « là où il y avait que quelques centimètres d'eau. Ta mère arriva en le narguant, elle se leva et s'approcha de lui, elle s'arrêta à jute devant lui " Dans la vie, il faut savoir ne pas faire attendre les filles quand le moment est passer il revient pas. "

Je me souviens elle était juste devant lui entièrement nue les jambes légèrement écartées.

Tu père a dû voir un sacré spectacle, ta mère était une bombe comme vous dites aujourd'hui.

Elle repartit en nageant. Il se retourna vers moi. Je lui dit connard tu vois pas qu'elle est amoureuse de toi et c'est ta dernière chance. Il dit : " Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? "

Tu ne vois pas qu'elle est parti nager toute seule la bas va la rejoindre et embrasse la.

Il se leva et alla la rejoindre en nageant. Et voilà comment ça à commencer. 

Laurence : « Vous avez bien connu ma grand-mère ? ».

« Bien sûr, elle était jeune quand elle est arrivée au village. Elle avait tous les hommes à ses pieds. Elle aurait pu faire un très beau mariage.

Imagine une jolie étrangère, la peau tellement blanche, les yeux clairs, grande, mince avec un accent à faire tomber tous les hommes.   

Comment elle a rencontré mon grand-père.

Un peu le hasard, elle travaillait depuis quelques temps dans la vallée comme ouvrière agricole. Les hommes avaient remarqué cette femme venue de l'est. Une jolie femme aux cheveux d'or la peau blanche et les mêmes yeux que toi.

Il y avait du monde qui tentait sa chance.

Un jour, un événement à fait qu'elle s'est réfugiée à l'église le curé l'a hébergé.

Il s'était passé quoi.

Ta mère n'a jamais voulu le dire. C'était à un bal du 14 juillet, je pense qu'il y a un notable de la ville à essayé d'abuser d'elle. Heureusement sous son allure frêle, elle avait du répondant et de la force.

Le curé l'emmena cher ton grand-père. Il était veuf sa femme ainsi que l'enfant qu'elle portait sont morts à l'accouchement.

Le curé l'avait averti qu'il l'emmenait chez une personne de confiance mais pas très facile. Il lui avait expliqué les conditions du décès de sa femme.

Quand ils se sont arrêtes devant la ferme.

Ton grand père ne leur donna pas le meilleur accueil. Mais il finit par accepter d'héberger cette étrangère.

Comme il l'appelait au départ la Ruskof qui était une polonaise en fait.

Il leur montra la chambre ou elle dormirait, il avait mis un verrou pour qu'elle puisse dormir sans crainte.

Ton grand-père avait accepter de la loger uniquement pour l'argent, le curé lui avait promis un petit loyer et comme ton grand-père avait quelques soucis d'argent tout le monde était content. »

Nathalie : «Tu veux dire que sans ces problèmes d'argent, il n'aurait pas accepté de la loger. »

«Oui, ma petite chérie. Le curé lui avait trouvé un travail ou elle serait tranquille et elle aidait aussi un peu ton grand père à la ferme.

Ça n'a pas été facile au départ. Il ne lui parlait pas ton grand père.

Moi j'ai fait sa connaissance le dimanche elle allait à la messe et sur le chemin du retour nous discutions. Elle me parlait de ce qu'elle faisait et des relations avec ton grand père qui était loin d'être facile.

Ton grand père je l'ai connu à l'école il était conviviale jusqu'au décès de sa femme ou il n'adressait plus la parole à personne.

Le curé avait bien fait des tentatives pour lui faire retrouver le plaisir de vivre.

Il s'est bien passé 1 an avant que les choses s'arrangent entre eux deux.

Un jour ton grand père lui a ramené du tissu pour qu'elle se fasse une robe.

Elle lui dit : "merci."

Il lui fit le premier compliment : " c'est normal tu as redonné un semblant de vie à cette maison, tu le mérite."

Quand elle me raconta l'événement au retour de la messe, elle était heureuse.

C'est là que j'ai compris, qu'elle commençait à être amoureuse de ton grand père.

Elle m'avait demandé des conseils.

Je lui ai dit tu sais cuisine ?

"oui."

Le dimanche fait lui des bons petits plats, c'est le meilleur moyen  pour attraper un homme.

Ta grand-mère en plus de bonne cuisinière, elle savait chasser et pêcher.

Le dimanche, elle commençait à lui faire des petits plats.

Visiblement ça faisait plaisir à ton grand-père.

Un jour il lui posa sur la table une liasse de billets.

Il lui dit c'est pour toi.

Pourquoi ?

Tu t'occupes bien de la maison et tu passes beaucoup de temps a cuisiner le dimanche au lieu de te reposer.

Ta grand-mère commença à laisser la porte de sa chambre entre ouverte.

Je lui dis tu sais ce que tu fais ?

Elle me racontait qu'elle entendait ton grand-père marcher dans la maison, il s'arrêtait devant la porte puis continuait son chemin.

Elle me disait dans mon pays un homme n'aurait pas hésiter en voyant la porte entrouverte.

C'est un homme marqué par le destin, il sait ce qu'est le malheur.

Elle me disait qu'elle l'observait se laver dehors à coté du puits.

Lui sortait toujours quand elle commençait à se laver, même l'hiver quand il gelait

Elle lui dit un jour : "tu peux rester ça ne me dérange pas. "

Le grand-père : " Non, tu peux pas comprendre. "

Il est clair que les souvenirs de sa femme étaient encore présents.

Ce petit jeu dura un bon moment jusqu'au jour ou lors d'un repas du dimanche.

Ta grand-mère : " Tu me trouves comment ? "

" Courageuse, tu devrais te trouver un mari avec de l'argent en ville, j'entends parler de toi, beaucoup d'hommes sont prêt à te marier ? "

" Et toi tu n'as pas envie de moi. "

" Tu es très belle mais bien trop jeune pour moi. "

" Ce n'est pas à toi de juger, si tu es trop vieux pour moi. "

Ils avaient 20 ans d'écart. Il faut dire que ton grand père était une force de la nature il faisait beaucoup plus jeune que son âge.

Ta grand-mère piqua une crise de colère et jura dans sa langue. Elle avait du caractère. Elle parti dans sa chambre jusqu'au lendemain matin. Elle préparait son baluchon quand ton grand-père arriva : " Tu fais quoi ? "

" Je prépare mes affaires pour partir. "

" Tu pars. "

" Oui. "

" Pourquoi ? "

" Je ne peux pas vivre avec un homme que j'aime sans pouvoir le toucher. Et comme tu m'as dit que je ferais mieux d'aller me faire baiser avec un homme qui a du fric je pars. "

Ton grand père sorti de la chambre.

Puis revint quelques instants plus tard.

" Tu ne peux pas partir, il pleut."

" Pas grave…."

" Reste. "

" Pourquoi tu veux que je reste les choses iront de pire en pire entre nous et je veux juste garder que le bon coté des choses."

Il l'a pris pare le bras et l'embrassa.

Je te ne raconte pas la suite, il a plu toute la journée… Donc je ne te fais pas de dessin sur ce qu'ils ont fait… »

... 


Chapitre : épilogue.

 

Notre liaison avec Laurence dura plusieurs années, aujourd'hui, qu'est-elle devenue ?

Nous nous sommes perdues de vu quelques années plus tard. Les études dans des lieux différents, le travail et l'éloignement finissent par réussir leur œuvre : l'oubli.

Si un jour nos chemins se croisent à nouveau que se passera-t-il ?

Une simple histoire d'amitié, une nouvelle histoire d'amour, elle ne sera pas forcément facile à gérer

Je suis là à regarder ces photos, mon PC est en mode veille.

Je ne sais pas pourquoi, je tape son prénom et son nom et fait ENTER.

Un profil apparaît, je regarde la photo, la ressemblance est frappante, elle a coupé ses cheveux, son regard est le même qu'autrefois.

Je commence à lire les quelques informations plutôt vagues qu'elle a écrites.

Je reste immobile à la regarder.

Que dois-je faire ?

Elle doit avoir une famille. Mais je la connais suffisamment assez bien pour savoir qu'elle ne choisit pas forcément le chemin le plus simple. Elle le disait toujours, il faut vivre tous ses désirs à fond même si ça doit faire des dégâts.

« Il faut profiter de l'instant présent sans s'occuper de l'avenir ni du passé. Le bonheur est éphémère, il faut en profiter dès qu'il se présente sans se poser de question. »

Je vois un petit onglet contact en haut de l'écran.

Je l'ouvre.

« Bonjour Laurence. Je suis Florentin, le destin nous fait à nouveau croiser nos chemins. J'espère que tu vas bien ……………. A bientôt j'espère. »

Je reste là sans bouger. Je regarde l'écran de mon PC. Je relis le texte, le corrige légèrement , j'attends à nouveau.

Enter ou not ?

...

« ENTER »

Difficile de dire quelle voie prendra cette prise de contact, je suis persuadé d'une chose, Laurence répondra, ce n'est pas dans sa nature de laisser les questions sans réponse.

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