Pénitence

lucie-de-saint-agaume

Quand la vie devient trop grande
Bien plus grande que moi

Quand la douleur et l’émoi
Se mélangent, s’enrobent et me truandent

Alors comme des éclats de cristal
Les larmes perlent sur mes joues

Dans tes yeux je redeviens banale
Tu me libères de ton joug

Pour toi je ne suis plus à la hauteur
Et je regrette amèrement les confessions

Que tu as arrachées triomphateur
Souriant à mon humiliation

Mes aveux t’ont rendu fou de rage
Hier infini, à présent l’amour a disparu

A ton bras vengeur mon cœur est suspendu
Tu lèves les yeux, aperçois le sillage

Que le sang qui coule laisse sur ma poitrine
La vie qui s’enfuit, la mort gagne mes veines

L’éclat de métal a traversé ma peau si fine
Je m’écroule, soupire un dernier je t’aime

Mes yeux se ferment, mon cœur s’éteint
La vie me quitte, cette fois c’est la fin

Quand la vie devient trop grande
Bien plus grande que moi

Quand la douleur et l’émoi
Se mélangent, s’enrobent et me truandent

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