Pensées - Déductions

Carole Ane Droixhe

Comme je passe beaucoup de temps à observer les gens, je me rend compte d'un certain nombre de choses. A ma façon. Et j'en fait des déductions. Toujours à ma façon. 

Comme tout le monde, j'ai eu mes moments de bonheur, mes moments de malheurs et aussi les moments de platitude...totale. Chacun de ces moments ont eu plus ou moins d'intensité. et j'ai observé pleins de choses sur mon compte. 

Par exemple, quand on est malheureux voire très malheureux, la créativité est intense ! La mienne triple. Je passe mon temps à écrire. Mes pensées, des textes, des poèmes, tout un tas de choses. J'extériorise ainsi. Par les mots. Il faut pas croire mais même si dorénavant nous sommes beaucoup à parler pour ne rien dire, les mots ont encore, malgré tout, un pouvoir phénoménal ! Et j'ai remarqué que mes textes étaient plus beaux, plus intenses, aussi. Ils percutent plus. 

Quand je suis dans une période de platitude totale (j'entend par là durant les périodes d'examen car je ne pense plus qu'à réussir mes examens pour valider les matières, bosse très dur et oublie tout le monde autour de moi_Je vis dans un autre monde...) toute ma créativité disparaît comme par enchantement. Je n'écris rien d'autre que des chiffres mélangés à des lettres d'algèbre...Même en me forçant je n'y arrive pas.

Enfin, quand je suis heureuse, c'est une situation assez étrange. On dit souvent que le bonheur nous occupe au point de ne plus savoir comment l'écrire. Moi j'ai l'impression que ça dépend de l'intensité de celui-ci. Pour un bonheur en amour, puissant, je ne perd point mes inspirations et ma créativité. Mais si le bonheur est un bonheur simple, quotidien (le bonheur d'une bonne note, de manger le plat qu'on aime le plus etc) bref des petites choses positives qui rendent une vie heureuse, je suis parfaitement incapable de composer. Même si je suis très heureuse. 

J'ai donc l'impression qu'il me faut de l'intensité, de la passion (dans le bon comme dans le mauvais sens), de la violence intérieure, de la colère, de l'amour pour que je sois capable de composer. Dans un sens c'est rassurant car je me dis que la passion inspire toujours autant. 

Et bien sur, souvent la musique m'inspire BEAUCOUP ! Et je ne pense pas être la seule. C'est une source intarissable, la musique, pour l'écriture...

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