Pérception.Parallèle.Possible.
Malou
Je sors de moi et je nous regarde. Je vois la lumière et l'effronterie que l'on émane. Cette audace créée par deux énergies similaires qui se subliment l'une l'autre. Montre-moi comment guider le pinceau sur la géométrie de ta peau. Ton sourire arrogant meurt en un baiser. Terriblement plus tendres que ce que nous étions décidés à nous donner. On ose parce qu'on sait que cet amour est celui des Hommes libres. Les heures ensemble sont toujours comptées alors que ta présence inspire à la fugue, à l'horizon, aux souliers usés. J'aimerai un jour me réveiller auprès de toi dans un lieu inconnu et plus d'une journée que nos gueules insatiables puissent dévorer. On giclerai au visage des gens mornes et ça les rendrait plus heureux. J'aimerai pouvoir t'aimer car tu es la fougue. Celle que les autres n'ont plus. Celle qui m'alimente. Manger. Dormir. Faire de l'art. Faire l'amour. Je ne fais pas semblant avec toi. Je ne suis plus comédienne. Je ne pèse pas les mots qui sortent. Je ne suis pas la copine exentrique. Je suis au delà des mondanités et des conversations terrestres. Avec toi je laisse la lyrique décider de mes mots. Mon corps n'est plus qu'instinct et mon esprit et mon coeur sauvages sont libres. Sincèrement. Spontanément. J'ai l'insolence de vouloir garder pour toujours cette sensation dans la bouche. Celle d'être en train de tomber amoureuse de toi. Et que ça recommence. A chaque fois.