Petit Matin

mandarin


C'est de l'arrogance de l'aurore céleste

Baignant de lumière le hasard de ce jour,

Que nait le lendemain d'une étreinte d'amour,

Dont tes yeux naufragés, souriants se délestent.


Les mots tantôt jurés en palpitante invite

Laissent place à nouveau aux échanges blafards

D'un réveil outrancier embrasé, mais sans fard,

Où l'ivresse exaltée et le banal s'évitent.


Or, tu me souriras débordant de malice

Comme un rituel forfait d'un jour à reconstruire,

Ta voix rassurante même dans ses soupirs


Chassera en douceur un désir en sursis.

Tu embellis mes jours tout autant que mes nuits,

Fée de mes nuits d'amour, de mes jours, la complice.


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