piètres amants

Boussole du cœur perdant l'épaule comme les dés pipés

Au poker charmeur quand l'as de pique à quatre effeuille

Judith, Angéline divine aux lèvres fines captivée,

Font leur persil, grimés d'envie d'un recueil cantilène au deuil.

Ces misogynes élégants affranchissent les faux semblants

Aux courbettes enivrant, grandiloquents

Maraudeurs à l'assaut des hymens du cœur.

Piètre menteur met en gage avec rage

Adore bluffer de fins simulacres

Roulent l'amour indignes hautains valet de fiacre.

Des jeux de mains dans une danse polissonne de catins

Ecornant les vertueux trésors, peau de chagrin

Enjoués d'avoir dérobé à la noyée l'écrin de tes secrets

S'évertuent gant de velours, de mamours

A se faire vautours pour le mal de l'amour.

De tes mots exquis, charmants à entendre

Murmurés trop tendre ces damoiseaux

Marient l'éloquence des mots à l'insolence des finauds

Pour miroiter les châtelaines te dire que tu es la plus belle.

Piètres acteurs de la mondaine contant fleurette

Cadette des soucis avec tant d'envie

Avec gourmandise et délicatesse dans les coucheries

Qu'un petit freluquet a proposé.

Une fois rassasié huppé d'un hoquet sans loquet

D'un amour d'une nuit, sève de vie au mépris

Des convenances aux rêves d'insomnie

De l'entrecuisse ce délice à l'entrejambe

Sarabande sans réprimande à l'offrande

De ton amande………….