Promesse ?

enola-alone

Que les jours qui nous attendent

Semblent se tendre vers nous comme des ombres

Changeantes indécises incertaines

Terrifiantes.

Combien marcher sur une route signifie bien plus qu’hier

Bien plus que marcher et se perdre

Bien plus qu’errer un temps pour rien

A l’abri du vent

Pour toujours revenir.

Comme les jours passés vous regardent

Vous appellent, cachant leur vrai visage sous des masques fébriles

L’heure d’été le parfum de l’absence les jours qui se meurent

Les uns à la suite des autres

Mais rien n’avait d’importance, le temps ne faisait que nous emprisonner

Que nous éloigner de nos désirs de nos retrouvailles de ton corps

Du bonheur

Mais le temps je le tuais si volontiers.

A présent je voudrais te garder

Entre mes mains, au creux de moi

Te garder encore et te mouvoir en quelque chose de plus grand

De plus beau

D’un peu magique au moins,

Que toutes ces heures à te penser n’aient pas passé en vain

Que tous les jours qui nous attendaient

Nous attendaient pour de vrai. 

Signaler ce texte