(Psycho) Documentaire naturaliste
Hervé Lénervé
Pourquoi raisonnons-nous toujours à l'envers quand cela résonne dans l'Univers ? Du genre :
- Il est heureux que les prédateurs diurnes n'aient pas de proies nocturnes. (Ce qui n'est pas de l'avis des proies, d'ailleurs.)
- Le pelage verdâtre du bradype le dissimule dans le feuillage, il est si lent que ses mouvements ne trahissent pas sa présence. Mais une fois repéré, à quoi lui servira sa couleur et sa lenteur pour échapper aux crocs de l'Ocelot du Lac ?
- Les fleurs attirent pas leurs couleurs attrayantes et leurs formes artistiques les abeilles qui les poloniseront. ((On sait que les abeilles sont très sensibles à l'esthétique.) Non, j'déconne, bien-mur de briques !)
On pourrait multiplier les exemples qui nous confirmeraient que la Nature est bien faite. Mais la Nature n'est ni bien roulée, ni mal roulée, elle est juste faite d'un état d'équilibre qui la régule et la régie depuis Darwin, avant lui, elle se démerdait toute seule. Tout ce que l'on peut observer de naturels en poussant de grands « OH ! » et de petits « éh ! » n'est que le résultat de milliers d'années d'adaptation des espèces à leur environnement. Je sais, c'est décevant, mais il paraîtrait que c'est ainsi !
Nous savons tous cela par cœur, pourtant nous nous laissons encore avoir par notre interprétation spécifiquement humaine, notre anthropomorphisme et non, notre anthropophagie qui, elle, n'est qu'une affection chronique de l'estomac. Les éthologues, ces psychologues prétentieux, qui ont troqué leur blouse blanche de laboratoires pour des tenues militaires de camouflage, se sont faits les chantres et non les cancres de l'observation des comportements animaux ou même humains (éthologie humaine) dans leur milieu naturel. Ils nous ont montré la fausseté de nos interprétations. (On avait déjà traité de cela dans les vieilles rubriques de psycho pour les nuls. (Dont je fais partie également, aussi, itou.))
D'ailleurs les documentaires animaliers ont le choix du style de leur commentaire. Soit délibérément lyrique, soit résolument scientifique, chacun peut y retrouver ses petits, les poètes lunaires comme les terriens terre à terre. Un exemple parmi tant d'autres :
Le sexe du bébé crocodile est déterminé par la température du nid, à 31.5° C les petits seront des mâles, au-dessous ou au-dessus, des femelles, en dessous de zéro degré Celsius, les bébés crocodiles seront tous de belles sirènes aux cheveux longs, blonds avec des fleurs dedans, mais avec une putain de queue de crocodile.
A) Commentaire scientifique du documentaire :
Sensiblement le même que ci-dessus, avec les sirènes en moins.
B) Commentaire lyrique du documentaire :
Une multitude de nourrissons crocodiles tous sœurs, sortent des œufs. Un peu plus loin, dans un autre nid, les bébés crocodiles sont tous frères, mais pas maçonniques. Ils sont de la même génération, celles de la ringardise des sacs et des chaussures en cuir de croco. Ils se fréquenteront, joueront ensemble à croque moutons et s'uniront devant monsieur le mérou devant madame la mairesse d'école.
Vous voyez, on a le choix, le tout étant de cocher la case qui correspond le mieux à ce que vous voulez que le Monde soit.
***
Salut aux êtres humains et autres extra-terrestres qui ont la gentillesse, mais l'inconscience de me lire.
Aux Caïmans les espèces n'ont pas de sexes.
· Il y a presque 7 ans ·yl5
Je croyais qu’elle n’avait pas d’odeur seulement. :o))
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
Elles sentent la sueur....des autres.
· Il y a presque 7 ans ·yl5
La sueur de la peur.
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
La sueur, bien souvent c'est de l'huile :)
· Il y a presque 7 ans ·Mario Pippo
La sueur des dinosaures.
· Il y a presque 7 ans ·yl5
La sœur des dinosaures, s’appelle la dinosoeurette.
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé