Quand je les ose
David Bernot
De nos corps entrelacés s'échappent des volutes stupéfiantes
Lorsqu'après la chevauchée nos hormones s'emballent
Je prendrais bien un autre fix de tes saveurs enivrantes
Enlisé que je suis dans l'idée fixe de tes courbes séismales
Sur la couche encore humide des nectars de nos corps
Voici venir encore l'humeur rigide cherchant sa dose
Il me faut pour me sentir vivre te les faire encore et encore
Ces gestes tendres qui enivrent, quand je les ose...
Perdu dans les flots vaporeux d'un paradis parallèle
Je flotte entre le bien et le mieux, libre comme l'air,
Est-il un destin plus enviable que trouver refuge sous tes ailes?
Et qu'importe les Dieux et les Diables s'ils grillent en enfer
Sur la couche encore tremblante des ondes de nos corps
Revient encore cette envie obsédante de notre osmose
Il me faut pour me sentir vivre te les dire encore et encore
Ces mots interdits qui enivrent, quand je les ose...
Trop longtemps je ne saurais vivre loin de ton attirance
Sans risquer de sombrer aux confins de la démence
D'où à coup sûr je reviendrais le cœur couvert d'ecchymoses
Que seules tes caresses apaisent, quand tu les oses...