Qui suis-je ?

Combien d'entre nous se le demandent ? 

La réponse n'a pas d'intérêt. 

Ce qui fait sens c'est le cheminement. Je pars d'un endroit, je donne un cap, et vogue la galère. Je ne suis plus celui que j'étais hier, et je ne serai plus jamais celui que je suis. Comme la mer. 

Je peux tout au plus dessiner un contour plus ou moins flou, plus ou moins précis, parler de mon tempérament, des mes passions, de mes peurs, mais je ne peux tenir compte du regard que les autres portent sur moi et qui font aussi partie de moi. 

Le temps de me définir, et je ne suis plus le même. 

Et je ne suis pas le mieux placé pour me définir. Il y a des choses sur moi que je ne préfère pas savoir... pour le moment. Alors je m'invente des qualités, j'occulte certains défauts, et ça aussi c'est moi, mais quand même, ça fausse la donne. 

Celui que je suis, c'est le chemin que je suis prêt à parcourir pour aller vers l'idée la plus haute que j'ai de moi, oui ça c'est pas mal, ça me plaît.