Reforestaction Act

Plus question de donner un blanc-seing à des sociétés qui financent la déforestation pour l'extraction de l'huile de palme, plus question que des filiales de banques viennent s'acheter une vertu chez nous. Et si il n'y avait que les filiales. Nous changeons de discours. Nous passons en mode Warrior et recrutons dans un guerrier, a dark  lobbyst qui va porter notre Reforestaction Act au sein du pouvoir constitutionnel

Le Reforestaction act est un projet de loi visant à contraindre toutes les grandes surfaces à planter autant d'arbres qu'ils ont de place de parking.

Finis le temps du blabla où je passais sur BFM, où j'abusais d'euphémisme pour convaincre les marionnettes des sociétés en charge du RSE que c'était bon pour la santé de leur entreprise de nous donner l'aumône pour aller planter trois glands.

Changement de ton. On ne gère plus la relation avec des partenaires grands comptes, on les contraint.

Terminée la sémantique bisounours à base d'accompagnement, d'orientation, de construction, de sensibilisation. Notre prochain séminaire consistera à lancer le couteau là ça fait mal, le tourner dans la plaie jusqu'à obtenir réponse. Et si elle est négative, nous pratiquerons autant d'incisions que nécessaire. Nous devenons des chirurgiens masqués de la société économiques, nous greffons la nature sur le bitume du néolibéralisme.

Avant je contribuais à la plantation de plus 1 million d'abres. Maintenant je vais convertir plus de 10 millions de places de parking.

Nous passons en mode Warrior.

Et c'est ce que l'histoire retiendra.