Remember

Corinne Ozenne éditions

Remember, de Stéphanie GOTZE, recueil de poésie illustré de photos et dessins de l'auteure.

extrait ici : http://www.calameo.com/read/000445025c1b01ab8e864

Corinne OZENNE Éditions, Chateauneuf sur Charente,Dépôt légal 2012©  2012, Corinne OZENNE ÉditionsISBN 978-2-9537844-5-9

Corinne OZENNE Éditions, Chateauneuf sur Charente,Dépôt légal 2012©

ISBN 978-2-9537844-5-9

— PRÉFACE —

Ces quelques lignes ont été écrites sans aucune prétention, puisque desti-nées à vivre au fond d’un tiroir.

En effet, au travers de ces poèmes nous retrouvons la vie d’une enfant ; aussi bien heureuse et calme que perturbée et agitée.

Encore faut-il savoir lire entre les lignes sinon laissez-vous envahir par la profondeur sentimentale de celles-ci.

Il est certain que la vie d’une personne inconnue et tout à fait banale ne peut attirer l’attention de quelqu’un, mais je suis sûre que nombreuses seront les personnes qui pourront voir un réconfort au travers de ces écrits, et pourquoi pas, s’y reconnaître.

« Dédié à ceux qui ne le liront jamais... »

Stéphanie


Cette nuit j’ai fait un rêve si doux,

À la fois beau et étrange.

Face à moi, tu semblais jaloux,

Et pourtant ta face d’ange

Te donnant l’aspect d’un enfant,

Fit que je ne pu résister

À t’avouer en t’embrassant

Que ma vie serait de t’aimer.

Alors que très près l’un de l’autre

Nous souciant guère du lendemain

Une enfant nous prit par la main.

Enfant, envoyée par l’Amour

Nous assurant donc pour toujours

D’un long et véritable Amour.

Je me sens si seule sans toi,

Comme une princesse sans palais

Qui rêve au jour où son roi

L’emmènera à tout jamais.

J’ai si souvent besoin de toi

Comme l’orphelin de sa mère,

Et de ton corps auprès de moi

Comme le marin près de la mer.

Chaque battement de ton coeur

Rythme mon corps, rythme ma vie,

Toi, qui ainsi détiens ma vie.

Tu rallumes en moi la flamme,

Toi le feu de l’amour même,

Toi l’homme que de tout mon cœur j’aime.

Je ne peux garder cette idée  :

Celle de te perdre pour la vie.

Que tu sois en la sainte Cité,

Pour y vivre ta seconde vie.

Seule, sombrant dans le désespoir,

Triste, ténébreux, tellement Noir.

Nuit si sombre qu’on ne peut y voir

Aucun trait solide d’espoir.

Un geste fatal. Pour moi la fin.

Fin si violente, mais certaine,

M’ouvrant vers toi, ce long chemin.

Tout, je ferai tout pour te rejoindre,

Même dans ce céleste royaume,

Car sans toi je ne saurais vivre.

Sur le sable j’avais écrit ton nom,

Mais les vagues l’ont effacé.

Sur ces feuilles se trouvait ton nom,

Mais l’ouragan l’a emporté.

Près de cette falaise j’ai crié

Ce nom qui m’a fait revivre,

Ton nom que partout je veux suivre,

Que l’écho n’a pas répété.

Gravées sur cette pierre, tes initiales

N’ont su faire face ni à la pluie

Ni aux épaisses neiges glaciales.

Mais rien ne pourra détruire ton nom

À jamais gravé dans mon cœur,

Car trop grand est notre Bonheur.

Je suis l’aveugle et toi la lueur,

Je suis le corps et toi le cœur;

Toi la vie tu viens tuer la Mort ;

Qui jusqu’alors régnait dans mon corps.

Toi seul sus chasser mon esprit noir

En me donnant courage et espoir ;

En m’aidant à retrouver confiance,

Ne sort de moi plus aucune méfiance.

À moi petit oiseau fragile et perturbé,

Tu as montré comment faire face

Au destin et à la société.

Moi qui suis perdue, et ne suis rien

Devant cette immensité qu’est l’Univers,

Seule près de toi je me sens Bien.

     — Donc sans Toi je ne suis plus rien —

Si loin de moi, si malheureux

Et pourtant si près de mon cœur,

Frôlant mes lèvres, avec douceur

D’un baiser si doux à mes yeux.

Lorsque je suis seule, certains soirs

Cherchant dans les astres ton regard ;

Ne trouvant que des reflets noirs,

Je réagis qu’il est trop tard.

Car tu es déjà reparti,

Bien que l’on s’aime à l’infini.

Le soleil laisse place aux larmes.

Mais rien ne peut nous séparer

car notre amour est bien trop fort,

et qu’Éros pour nous a juré.

Livre disponible ici : http://www.coeditions.fr/index.php?option=com_virtuemart&view=category&virtuemart_category_id=3

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