Rencontre avec l'amour
Ladyna Smart
Une rencontre, n’est-ce pas ce que l’on souhaite tous au fond. Ce laissé surprendre, par le grand amour. Par la personne, qui fera battre votre cœur, presque à l’explosion. Un être tous a fait notre opposer, mais qui saura vous compléter, à merveille.
Mais si au contraire, au lieu de bouleverser votre vie. De la remplir de joie et de bonheur, elle la chamboulait entièrement. Au point, que votre existence se trouve démantelée.
Je ne me suis jamais, poser cette question. Jusqu’au jour où je l’ai rencontré…
Elle était, en tous point ce que je n’aurais espéré avoir. Mais, parfois la vie en fait autrement.
Rien ne nous destinait, certainement à nous rencontrer ; mais pourtant ça a été le cas.
Ma vie n’avait rien de spéciale avant cette rencontre. Simple sans artifices, ni rebondissement. Je m’étonnais, parfois d’avoir une vie aussi minable. Pour un jeune homme de vingt-neuf ans comme moi c’est plus que décevant.
Comment nous nous sommes rencontrés ? Dans un lieu hors du commun, un endroit pas très propice aux rencontres amoureuses, ni même au coup de coudre. Au commissariat de police !!!
En remontant l’allée centrale au cœur, du commissariat de police en pleine effervescence. Je marmonne contre Jeffrey, de m’avoir encore, mis sur une affaire « commis d’office ». Dire que Lisa, plaide les meilleurs contrats du cabinet et moi non…
Je me demande pourquoi ? Mais je trouve la réponse moi-même. Parce qu’elle est un véritable requin au tribunal et en plus sa femme.
- Hey, Johnny … encore un commis d’office ?
J’étais devenue un habitué des lieus, à mon grand drame.
- Faut croire que oui ! rétorquais-je à l’inspecteur Nicholas Thompson
En quatre ans, de travail pour ce cabinet, je n’ai perdu qu’une seule affaire. Pourtant je me retrouve toujours, avec les clients les plus compliqués, bizarre et égocentrique. Franchement, je me demande qu’est-ce que je fais encore dans ce cabinet, je devrais m’installer à mon compte. Malheureusement, je n’ai pas encore suffisamment de client, ni même les fonds nécessaires.
- Où se trouve mon client ?
- Ta cliente ?
- Cliente ! D’accord … De quoi l’accuse t’on ?
- Usurpation d’identités, vols et blessures aggravées…
- Trois chefs d’accusation …
Pourvus que ce ne sois pas, encore une folle dingue, qu’on m’oblige à défendre…
En rentrant dans la salle d’interrogatoire, je reste subjuguer. Épris, transporté par un sentiment, de je n’ai jamais, ressentis auparavant. Une jeune femme, aux cheveux roux, avec blouson de cuir noir, me regarde fixement avec un air satirique.
Elle ne sourit pas, remarque sa situation actuelle, n’est pas vraiment distrayante. Pourtant, je suis persuadé qu’elle a un merveilleux sourire. Celui qui ferait chavirer le cœur, de n’importe quel homme sur terre, même moi.…
Son visage semble si glacial, mais au fond de ces yeux, je discerne une douceur incroyable. Elle a le teint porcelaine, comme celui d’une poupée, qu’on aurait peur de toucher. Cependant, je n’ai qu’un souhait, toucher son visage satiné.
Je m’oblige à détourner, le regard de ces magnifiques yeux verts olive, pour reprendre mes esprits.
- Bonjour, je m’appelle Johnny Ramirez, de suis votre avocat commis d’office.
- Bonjour, répond-elle après un moment…
On pourrait, apercevoir une notion de colère dans sa voix cristalline ; néanmoins elle ne l’es pas, son calme et l’expression de son visage me le prouve.
- Inspecteur, j’aimerais parler à ma cliente seule à seule. Je vous pris ?
- Vous avez dix minutes.
Après le claquement de la porte. Je lui pose un certain nombre, de question nécessaire pour pouvoir compléter mon dossier.
- Mademoiselle Sullivan…Comment vous vous êtes retrouvé, dans une telle embrouille ?
- Tout ce que j’ai à vous dire, c’est que je ne suis pas coupable !
Après un long silence interminable ; l’inspecteur de police rentre à nouveau dans la salle. L’interrogatoire me semble long plus que d’habitude. J’aimerais de la protéger, je la sortir de cet endroit, qui ne semble pas fait pour elle. Mais je ne peux rien faire, avant que le juge ne les décider.
- Je ne suis pas coupable…Je m’appelle Gisèle Sullivan. Pourquoi irais emprunter le nom de Loretta Maxelle. Pour voler et tabasser un vieillard, que je ne connais pas…
- Vous vous entêtez à dire, que vous n’êtes pas coupable. Mais toutes les caméras, de surveillance, montrent votre culpabilité. De plus le témoin, à vous reconnus…
Environ une heure plus tard, le Juge Lawson préside l’affaire. Je me retrouve face à Sofiane Marlois. C’est une redoutable avocate… Mais il est hors de question qu’elle aille en prison. « Gisèle n’ira pas en prison ! »
Après une heure de lutte acharnée, le juge accepte de la libérer, mais fixe la caution à 2000 €
- L’audience est levée ! En donnant un gros coup de marteau.
Je range mon dossier…
- Je n’ai pas cet argent !
- Ne vous inquiétez pas Gisèle…
Je paye la caution avec le peu d’argent que j’ai de coté. Argent qui était censé servir, à la restauration de la toiture, de la maison que maman m’a laissée avant de mourir. Mais cela attendra…
Choisir entre dormir à la belle étoile et une femme que je connais depuis moins de vingt-quatre heures. Je la choisis, « ELLE », pourquoi je n’en sais rien. Mais mon instinct me dit qu’elle n’est pas coupable. « Pourvus que je dise vrai ! »
- Vous êtes libre Mademoiselle Sullivan !
- Merci, murmure-t-elle en reprenant sait affaire personnelle
Je me dirige vers ma voiture quand une voix cristalline s’énonce :
- Merci !!
En me retournant, je ne peux que constater que sait-elle.
- Ce n’est rien. Ne vous inquiétez pas…
- Pourquoi ? Vous payez ma caution ?
- Parce-que je sais que je vous êtes innocente.
- Comment le savez-vous ? Et si j’étais coupable ? lance-t-elle avec un air de défi dans la voix.
- Je sais que non…
- Je vous trouve bien sûr de vous. Maitre Ramirez ! répond-elle d’un air mutin.
Cette réponse, ne pût que me faire sourire.
- Un avocat, se doit d’être sûr de lui !
- Tans mieux, alors…parce que cela aurait été dommage, de vous indure en erreur.
Je la regarde, partir. Sa silhouette longiligne, ses formes féminines et ses cheveux qui rappellent le feu. Me donne, des frissons dans tout le corps. Un mystère tourne autour de cette femme. Une énigme, qui me plaît de plus en plus…
Plus en tard, en travaillant sur un autre dossier. Je reçois un appel…
- Inspecteur Thompson a l’appareil !
- En quoi puis-je t’aider.
- Nous avons arrêté la vraie…Loretta Maxelle. Elle tentait de fuir en Belgique.
- Tans mieux alors…Ce qui veut dire…Que toutes les charges son abandonner contre ma cliente ?
- Oui, selon le juge Lawson…aucune charge ne sera retenue contre elle. Elle est libre !
- Très bien…Merci de ton appel.
Après un moment, je constate avec regret que « Je ne la reverrais peut-être jamais…»
La déception envahie mon cœur et mon corps. Car j’aurais voulu, qu’elle soit mienne ; pour une nuit, où la une vie…malheureusement ce ne sera jamais possible, sauf si le destin s’en mêle…