Dans la série rencontre... Version N°1 traditionnelle

florentin

Ecrit le : 5/02/2011

Notre première rencontre et première fois (version classique à l'ancienne…La version 2 la moderne arrive)

C'était lors d'une invitation, pour une soirée, ce que l'on appelle un buffet déjeunatoire pour employer un terme à la mode.

Lorsque je suis entré dans cette salle, je me suis dit encore une soirée de M… l'invitation venait d'un ami difficile de dire non, il avait insisté longtemps. La question ne se posa pas longtemps, mon hôte me vit entrer, il vint à ma rencontre, me dit bonjour et me présenta à quelques un de ses amis et amies.

Arrivé à toi.

Mon ami : « Je te présente une personne avec qui tu pourrais t'entendre, Morgane, je pense que vous avez beaucoup de points communs, dont un cerveau resté bloqué à l'adolescence. Comme cette petite fée. »
Moi : « Ce n'est pas une fée c'est un diamant cette charmante demoiselle. »
Toi : « tu me fais rougir, tu exagères, si je te connaissais je dirais que tu me dragues. »
Mon ami : « Je ne peux pas rester avec vous, ma promise arrive. »
Tu me tendis la main. Tu étais habillé très soft et classe, tu ne laissais voir que le jusque nécessaire dans ta robe, tes bottines avec ton petit sac assorti et ce petit sourire à tomber que tu avais.... on devinait facilement un physique que je qualifierais de très attrayant.

Mon ami passe à proximité de nous : « Vous devriez manger ensemble. »

Toi : « Tu cherches à nous caser, on sait que tu aimes jouer les entremetteurs mais quand même. »

Mon ami : « Je n'y avais pas pensé, mais ce ne serait pas forcement une mauvaise idée, deux mômes ensembles ça peut marcher... surtout deux âmes blessées, vous avez beaucoup de points communs. »

Il nous laissa rapidement tomber pour aller voir d'autres invités.

Moi : « Je le connais, si nous ne restons pas ensemble quelques temps, il va nous coller aux basques. »

Entre les petits fours et les verres, nous discutions de tout et n'importe quoi, nous refaisions le monde, effectivement nous avions pas mal de points communs.

Vers le milieu de soirée tu me dis :

Toi : « J'ai besoin d'air, je crois que j'ai un peu trop bu, tu viens je vais te montrer la terrasse à moins que tu la connaisses. »

« Non, je ne la connais pas. Un peu d'air me fera pas de mal aussi. »

Tu me montras le chemin, avant d'arriver à la terrasse le passage se rétrécissait deux gros poteaux limitaient la largeur de ce passage… Ma main se posa sur ton épaule pour te faire passer devant.

Tu t'arrêtas et te mis sur le coté pour me regarder.

Toi : « Ce passage me rappelle un endroit chez ma grand-mère quand j'étais gamine avec ma sœur on voulait passer toujours ensemble et nous nous serions l'une contre l'autre et on forçait jusqu'à ce que nous passions, on essaie tu vas peut-être dire qu'il avait raison c'est une gamine. »

« Non rassures toi dés qu'il y a une bêtise pour être poli à faire je ne suis pas le dernier. »

« Bon, on y va est-ce que l'on passe à deux on parie ? »

« On passe, mais il va falloir se serrer, ça risque d'être chaud. »

« Moi je pense que l'on passe…. chaud tu penses dur à passer ? »

« Pas exactement chaud dans le sens serrer, difficile de rester insensible à ton charme. »

« Tu penses que cela pourrait être désagréable ? »

« Non, bien au contraire. »

« Alors on y va...en plus si ce n'est pas désagréable, il n'y a pas d'hésitation à avoir. »

Le passage était vraiment étroit, nous étions collés l'un a l'autre, je sentis pour la première fois ce parfum discret que tu mets, je te tenais par les épaules, tes mains tu les avais posés sur ma taille, nos corps se touchait est-ce là que tout à basculé ? Pour moi difficile de rester indifférent à ce contact très rapproché, tu as dû le sentir, tu ne cherchais pas non plus à passer rapidement pour limiter la durée du contact. Nos regards et nos bouches se croisèrent plusieurs fois, un peu gêné, de l'hésitation, difficile de le dire timidité, surement ou la crainte de tout gâcher, des envies oui, ton sourire avait un charme fou, avons-nous pensé à la même chose, je n'avais qu'une envie t'embrasser.

Ce goulot passé, nous arrivions sur cette terrasse le spectacle était magnifique, la ville était éclairée.

Toi : « Tu as vu ce spectacle je reste toujours surprise et admirative. »

« Oui vraiment magnifique. »

Sur la rampe de la balustrade nos mains se touchèrent, elles ne fuirent pas, un signe de l'attirance qui naissait entre nous. Ma main se posa sur la tienne, nous commencions à nous regarder, nos bouches se rapprochèrent ce fut le premier baiser.

Le deuxième c'est simple ce passage étroit fut une bien trop bonne excuse, nous sommes restés coincés un bon moment, enfin si l'on peut dire comme ça.

En repartant tu me montras l'autre passage !

« On passe largement à deux par là ! »

Tu posas un doigt sur ma bouche « chut… » Maintenant, j'ai l'habitude quand tu fais ce geste, cela veut dire tais toi tu vas casser la magie du moment où tu vas dire une bêtise.

A notre retour dans la salle le dessert était servi.

Notre hôte fit un passage pour vérifier que tout allait bien…

Mon ami : « Fais attention, tu as du rouge à lève » instinctivement ma main passa sur mes lèvres.

Mon ami : « A j'ai mis dans le mille. »

Toi : « Je n'ai pas de rouge à lèves, aujourd'hui. »

Mon ami : « Bon alors, il y a doute … mais je te connais Morgane, tes yeux te trahissent. »

Tu rougies…. Pour faire diversion tu sortis une blague….

……

La première fois

Cela n'avait pas mis beaucoup de temps.

Je rentrais d'un déplacement, nous avions échangé quelques mails pour préparer cette soirée, tu voulais aller dans un petit restaurant très intime.

Arrivé chez toi, pour te prendre.

Après un baiser de retrouvaille qui est devenu un rite pour nous.

J'étais surpris par ta tenue très sexy, tu ne m'avais pas habitué à te voir ainsi, habituellement tes tenues étaient soft même quand tu cherchais à montrer plus de chose, mais là … jupe très courte, chemisier moulant bien ouvert. Ce n'était pas dans tes habitudes.

Toi : « On reste ici. »

« Nous ne devions pas sortir. »

« Si, mais ici on mange bien et c'est bien plus intime. »

« ça ressemble à une proposition indécente. »

Tu posas un doigt sur mes lèvres, tu me souris….

« Chut…. Tu as le temps ou il faut que tu repartes après le repas.

« J'ai toute la nuit si tu veux. »

« Tu dois avoir soif après ce voyage en avion. »

On s'installa sur le canapé

Tu étais un peu gêné par cette jupe un peu trop courte qui remontait bien haut quand tu étais assise.

Tu n'avais pas besoin de faire tous ces efforts pour que je tombe sous ton charme… J'étais déjà sous ton emprise.

Comme pour le premier baiser nos mains jouèrent un rôle important, quand elles se touchèrent tout bascula.

Nos bouches fusionnèrent, nos mains caressaient nos corps encore habillés.

On sentait dans nos gestes de l'hésitation et de la maladresse comme des néophytes.

Ces hésitions montraient qu'il y avait plus que de l'attirance physique dans notre cas. Quand l'amour est absent, on n'hésite pas on est là juste pour le plaisir. Mais en amour on fait attention à sa ou son partenaire, ne pas le ou la décevoir, la crainte de tout casser prématurément.

On oublie que lorsque l'amour est là, on pardonne toutes ces maladresses le temps d'apprivoiser le corps de son âme sœur… et cela reste toujours des petites histoires à se raconter entre amants … leurs des anniversaires ou soirées intimes pour rigoler de ces premiers contacts charnels.

...

Signaler ce texte