Dans la série rencontre... Version N°2 moderne

florentin

Ecrit le : 5/02/2011

Cette rencontre sans aucun doute nous la désirions tous les deux. Mais rencontrer une personne avec qui je n'avais échangé que des mails, j'avais des doutes. Pourtant, cela faisait pas mal de temps que nous échangions d'abord des choses anodines, puis des choses plus personnelles.

La méfiance était là pour tout les deux, les prédateurs et les prédatrices se cachent facilement derrière de pseudos bidons, tu les jettes par la « porte » ils reviennent par la « fenêtre ». En général, ils s'épuisent rapidement, quand une proie « résiste », ils passent à une autre, ils n'ont pas le temps d'attendre.

Je ne sais plus trop qui avait commencé à avancer prudemment pour une éventuelle rencontre, toujours est-il que pour monter ce rendez-vous cela avait pris du temps. D'abord pour aborder le sujet nous avions mis 1 an peut-être 2, puis pour organiser ce rendez-vous ce fut difficile toujours cette méfiance, le lieu public indispensable pour prendre aucun risque.

D'un autre coté, nous commencions à nous connaitre, nous arrivions à parler de nos petits soucis, on se donnait des conseils. Donc naturellement se rencontrer pouvait sembler une suite logique de ces échanges, conseils et aides mutuels.

Il y avait un doute finalement une amitié était née d'internet, pouvait-elle résister à une rencontre ? Cet équilibre pouvait être rompu. Cette entente pouvait être détruite en une seule rencontre.

Nous avions choisi une place très fréquentée. La découverte ne fut pas une surprise, nous nous étions échangés des photos.

Tu étais bien plus jolie au naturel que sur les photos. Après avoir fait quelques pas, nous décidions d'aller dans un petit restaurant, la nuit commençait à tomber. Le serveur nous proposa plusieurs tables, tu choisis un endroit un peu en retrait au calme ce fut une surprise pour moi. J'avais deviné en toi une personne discrète et prudente. La vie ne nous avait pas forcement épargnée mais là ta prudence habituelle avait montré une faiblesse.

Notre conversation démarra par refaire cette histoire virtuelle et essayer de comprendre comment nous étions arrivés à nous rencontrer.

Le service de ce restaurant prenait beaucoup de temps. L'apéritif à jeun ce n'est pas forcement la meilleure chose en fin de journée avec la fatigue, toujours est-il que l'alcool commençait un peu à faire son effet sur nous deux, nous n'étions pas en état d'ébriétés mais un peu gais.

Je pense que nous n'avions aucune idée de la façon dont la soirée allait se terminer. Nos échanges verbaux avaient rapidement pris le naturel de nos mails, jeux de mots, rigolades, sur cette petite table nos mains se frôlèrent plusieurs fois d'abord furtivement puis les contacts devaient bien plus longs.

Je ne sais pas comment nous sommes arrivés au pari ou gage que l'on est capable de faire, tu étais décidée à ce que chacun ait un gage à faire tu tenais particulièrement être la première à faire ce gage.

J'étais très embêté, je l'avoue. Tu insistais tellement, tu disais que tu étais capable de beaucoup de chose et que tu ne voulais pas un gage anodin.

Finalement sous ton insistance, je te demande un classique dans le genre :

« Ta culotte en souvenir, je te la rendrai à notre prochaine rencontre. »

Mais petite maline, tu es parti et revenu au bout de 5mm et tu me chuchotas en passant le long de moi.

« Je l'ai enlevé »

« Tu as a triché c'est un peu facile de l'enlever de cette manière. »

« Pas assez malin mon petit, il fallait le préciser, de toute façon je l'aurais fait ici aussi, il n'y a personne qui peut nous voir ici. »

« Et qu'est-ce qui me prouve que c'est ta culotte, tu as peut-être une en double ?»

« Je pourrais te montrer, mais tu sais ça ne se fait pas de se pencher sous la table pour regarder entre les cuisses d'une femme qu'est ce que tu proposes pour être sûr. »

« Evidemment ce serait indécent, donc tu as gagné »

Tu sors une jolie petite culotte blanche de ton sac et tu me la tends

« Prend la et sens, tu verras je l'ai porté toute la journée. »

« Effectivement elle sent l'hormone féminine et elle est humide tu l'as passée sous le robinet ? »

« Tu vois, je ne me suis pas dégonflée petit rigolo. Pour l'humidité, réfléchit un peu. »

Tu pris un doigt le posa sur ma bouche.

« Chut, il y a des choses trop indiscrète qu'une femme ne doit pas dire ou entendre surtout au premier rendez-vous. »

« Bon…. j'ai vraiment perdu, mon gage maintenant »

« On verra un peu plus tard mais j'ai une petite idée… je te plais ?»

« Bien sûr, pourquoi cette question ? »

« J'ai été imprudente de te laisser toucher ma culotte, toi tu sais moi pas, je peux vérifier. »

« C'est mon gage ? »

« Si c'était ton gage je te demanderais de baisser ton pantalon pour voir. »

Pendant que tu parlais je sentis ton pied se faufiler entre mais cuisses pour aller droit vers mon intimité.

« Ah oui, nous sommes dans le même état ! »

« Difficile de cacher pour un homme ! »

« Depuis la culotte ou avant ? »

« Je pense que nous dérapons, mais je te répondrais quand même à cette question indiscrète, bien avant ! »

« Décidemment ou cette histoire va nous emmener ? »

« ça ne se fait pas de coucher à la première rencontre ? »

« Entre gens bien éduqués non, il y a un faire semblant à assumer…. que le sexe soit secondaire ou quelque chose comme ça, je pense. »

« Est ce que nous sommes bien éduqué ? »

« Tout dépendant ce de que tu entends par bien éduqué. »

Le patron du restaurant nous interrompt pour nous demander si nous avons trouvé le repas agréable et s'excuser du service plus long que d'habitude. Nous échangeons quelques banalités avec lui. Il n'était nullement dupe de notre état exacerbé, à fleur de peau. Il nous proposa un digestif en compensation….

Une fois sorti dans la rue, je pense que chacun de nous se posait la même question : comment allait continuer cette rencontre.

Nous étions entrés en amis, je pense que nous sommes sortis amants de ce restaurant même si le pêché de chair n'avait pas été consommé. La joute verbale avait été sans équivoque.

Je te tenais par l'épaule.

« Je pense que nous avons oublié un détail.

« Ah ? »

« Je te pris par les 2 épaules, tu compris tout de suite…

Notre premier baiser de feu.

Nous reprîmes notre marche encore plus serrée l'un contre l'autre. Chacun attendait une occasion une excuse un événement.

Tu aperçus un porche d'un immeuble du 18e S entre ouvert.

« On regarde, il y a souvent une grande cour avec un jardin, tu viens. »

Il faisait sombre, tu m'entrainas dans cet immeuble, nous fîmes le tour de cet endroit, tu m'entrainas dans un endroit sombre.

Tu te plaquas le long du mur, tu m'enlaças par le cou pour m'embrasser, nous nous caressions.

Mes mains caressaient tes seins, je sentais tes mamelons dressés à travers le tissu de ton chemisier, une de mes mains glissa sur tes fesses après avoir soulevé ta jupe… j'avais oublié ta culotte…tu ne l'avais plus, la douceur de ta peau, la toucher pour la première fois un souvenir impérissable. Nos mains étaient gênées par tous ces vêtements ce qui rendaient notre désir encore plus grand et incontrôlable.

Dans la pénombre, je m'agenouille devant toi, mon visage plongea entre tes cuisses sous ta jupe. Ma langue effleura ton sexe humide. Je te sentis vibrer, enfin. Dans cette obscurité ou je devinais les formes de ton anatomie pour la première fois.

Mes mains prirent tes fesses, les effleuraient, les caressaient. Je buvais ton élixir, ma langue passait dans tous les plis de ton intimité. Tu avais les jambes écartées pour t'offrir. Tu étais prête à l'assaut final, je le devinais derrière ton apparente sagesse que tu avais fais preuve jusqu'à maintenant. Tu ne mis pas longtemps à jouir, et tes cris, d'abord étouffés, étaient ensuite lâchés, quelqu'un aurait pu nous surprendre, mais nous étions trop occupés.

A peine je m'étais relevé, que tes mains étaient déjà en train de dégrafer la ceinture de mon pantalon.

Tu m'enlaças par le coup pendant que tes cuisses m'enserraient par la taille. La fusion, peut-être trop rapide bien que la jouissance fût là pour tous les deux, le désir était tellement intense après cette attente qu'il était bien trop difficile de tout contrôler…

Nous restions quelques instants à nous remettre de cette première étreinte, de nos émotions et de finir de nous embrasser.

« Il y a un petit hôtel pas loin. »

Toi : « Oui. » Ce oui fut explicite…

Notre première nuit, notre premier réveil enlacé, notre premier petit déjeuné, la première fois d'une longue série…

Signaler ce texte