rengaine

David Ralin

D'un jet aventureux, d'un pas peureux,

Jette ce pavé dans ce miroir d'espoir.

Faire des ricochets aux tumultes chaloupés

Vague après vague masque dérobé, porté

Affronte enfin l'illusion des pots cassés.

De nouveau, croque à grandes brassées

Juste à flirter aux rivages des promenoirs

Dans le grand bain de cette attraction fatale,

Outrepasse le marasme de ce trac en traque

Sarcasme charitable t'enchantant à voix basse.

 

ALORS……

Comme si un soir nous finirions par exister

Ailleurs griffé que sur un disque rayé

Où une douce chansonné reste bloqué à l'instant T

Nous nous sommes liés, abandonnés

Pour un replay vibrant en pointillés,

Amour profondément ancré en sonorité

Aux sentiments doux nacrés mais rythmés

Aux accords éternels de nos bouches sucrées

Pour un hymne que Piaf a enchanté

Pour l'éternité «  dans le bleu de l'immensité »

 

Les années sur nos lauriers se sont évaporées…..

A te donner le hoquet tant tu restes bouche bée

A cette histoire sans fin qui ne cesse de se répéter,

Même couplet, même refrain, même tout même

Mêmes rengaines à se couper les veines,

Vaine peine de querelles accoquinées

A se tromper sur la manière d'aimer

D'une croisière lunaire restée à quai

Qui naguère pensait traverser l'obscurité

Mais qui préférait naviguer masqué.

 

Nos chances d'erreurs étaient si minimes

Belles nos conversations intimes

Mais bien naïf se glisse au gîte

Quand envahi ou séduit

Viendra l'oubli des si……

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