Retrouvailles
Albert Laurizan
Le Meunier
Sur cette triste île
Vit un homme qui vit seul
Il travaille sur sa meule
Ses visiteurs oscillent
Sur cette triste île
Son moulin tourne tout seul
tourne sans arrêt sa meule
Ses vils clients oscillent
Lui qui vit triste et seul
Sur cette île décharné
Vend bas prix tout son blé
Ne pouvant ouvrir gueule
Il se laisse arnaquer
Il reste désespéré.
Combustion
Cette douce fureur atteignant jusqu'à mon aigreur
Mon âme elle a brûlé, mon corps il est marqué.
Amoureux je suis tombé, mon coeur en fut brisé.
Une simple erreur a brulé mon bonheur
Elle avait passé l'heure, j'ai eu soudain très peur
qu'elle se soit fait agresser, pire peut être violer
A la maison elle n'est pas venu me chercher
Pris de grande terreur, j'ai appelé sa soeur
D'une voix si sangloté, elle m'a bien expliqué
Que j'étais dans l'erreur avec sa grande soeur
Que de toutes frayeurs, celle là était à l'heure
De mes pleurs je fus emparé, elle me trompait
Qu'est ce que j'ai été con de croire à cette passion
M'être mis en prison, pour finir mon immolation ...
Le Syndrome de la Page Blanche
L'envie d'écrire vient
Mais j'essaye de faire
Un poème en vers
Mais rien n'y sied, n'y tient
Le rythme point ne vient
Une beauté en fer
Un malheur de l'Enfer
Cela ne sert à rien
Il y a une chose
Qui me prend la tête
Comme après une fête
Qui me laisse morose
Je dois donc voyager
Il me faut m'inspirer
La famille.
Ô là, ma très chère sœur qui pour moi comme une fleur
Qui me paraît si forte, qui me paraît de sorte
Que l'on soit à la porte ne paraîtra point morte
Hé là, moi ! J'aurais peur. Dans le froid, grande terreur
Mais c'est ma grande soeur, elle n'a aucune frayeur
Que l'on soit juste pote, ou amitié plus forte
On restera de sorte frère et soeur de notre grotte
Et là ! Aucune peur m'inspirera frayeur
Pas même cette aigreur, dont nos parents porteurs
Sur nous était châtiés, notre belle fraternité
Mais un jour séparé, nos parents décidés
De me rendre la peur, de lui donner frayeur
Ils m'ont fait enfermé dans une cave cachée
De nourriture privé, oublié ils m'ont tué.
Le Tramway
Le tramway que je prends
En ville il m'emmène
Cette voiture si pleine
Aux arrêts elle rends
Tout plein de gros
Qui sans arrêt se plaignent
Du retard qu'ils mènent
Ils sont si énervant
Les gens se regardent
Plus pour passer le temps
Qu'un temps faire les amants
Des fois quelque pauvres bardes
Viennent chanter, jouer et rient
Et après, ils mendient.