Rêve perdu
Alle Tokar
Je me suis perdu dans cette ville que je ne connais pas. Je me suis laissé emporter par mes pas. Mes pensées elles, etaient dans un autre monde.
Dans cette ville constituée d'immenses immeubles noir ébène, dépourvus de fenêtres, je me suis perdu.
Je suis arrivé dans un cul de sac, devant une maisonette blanche intemporel, avec ce qui semble etre l'unique bout de verdure de la megalopole.
Derrière l'epais buisson je peux même distinguer une fenêtre.
Alors que jusque la les seuls bruits que j'avais entendu, etaient ceux crachés par les pots d'échapement, ici, tout etait calme, seul un leger bourdonnement de chopin venait déranger le silence.
L'odeur aigre et epaisse de la pollution avait quand à elle fait place à la douceur sucrée des patisseries.
Je respirais tout à coup à grande bouffée remplissant mes
poumons de ce nectares, sans jamais m'en lasser. A force je finis même par avoir le gout piquant des biscuits à la cannelle sur le bout de la langue.
Derrière cette fenêtre se trouve le dernier refuge du bonheur, endroit oublié du temps, vestige de rêves enfantin. J'ai trouvé la maison de pain d'épice. Jamais plus je ne m'en irais.