Les Rousses

_

 Les Rousses

_

  Vous voyez c'est ça un road trip, aussi, chemin faisant, cette exposition que l'on visite propoée par le musée Jean-Jacques Henner jusqu'au 20 mai, dans l'hôtel particulier de l'artiste Guillaume Dubufe, situé au coeur du quartier de la Plaine-de-Monceau.

   Y repose une importante collection des œuvres de Jean-Jacques Henner, ce " peintre qui aimait les Rousses ". Une inclinaison que l'on retrouve dans nombre de ses peintures. " Pourquoi tant de Rousses ? ", est une question maintes fois formulée par les visiteurs du musée écrit la chroniqueuse de Francetvinfo Manon Botticelli qui développe....

   "  Cette exposition " Roux, l'obsession de la rousseur " tente d'y répondre en se penchant sur l'importance de la rousseur dans l'oeuvre du peintre et sur la place de cette couleur dans l'imaginaire colllectif.

   . Ce peintre du XIXe siècle avait fait de ses nus à la crinière flamboyante une signature. Cette obsession de la rousseur questionne les symboles rattachés à cette couleur.

    Car les chevelures orangées ( souvent au féminin ) sont devenues la signature de Jean-Jacques Henner, qui est allé jusqu'à peindre un Christ roux.

   Cette couleur est plutôt associée à la chevelure de Judas. A travers cette palette, le peintre cherche la singularité, mais aussi une forme de sensualité. " On peut interpréter cette chevelure rousse en contraction avec le corps virginal comme le signe tangible du " feu sous la glace ", une érotisation subtile de nus souvent vaporeux", indique Marie-Cécile Forest, directrice du musée Jean-Jacques Henner.  "

   Moi je vais vous dire, j'eusse aimé aimer une rousse, me perdre dans sa chevelure, m'enivrer dans une toison rousse, moite et odorante et luxuriante comme une forêt brésilienne...

    Une rousse aux seins et à la croupe gonflées et crépitantes de lumière ... Une Rousse lascive, qui se serait laissée aimer comme la très chère de Baudelaire, qui du haut du divan aurait souri d'aise à mon amour profond et doux comme la mer qui vers elle montait comme vers sa falaise ......        

                                                          µµµ

_