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roue libre
gradiva
une antilope aux aboits
derrière un fauve en proie
à la tyranie des âges
jeune des paysages
l'esclavage construit
le bien portant
murmure à l'abri
des édifices céans:
dieu que la pierre est lourde
mon coeur est pur
et vos bourses sont pleines d'or
la fatigue m'accable
dieu que le fardeau vous rend aimable
moi qui ne suis qu'homme de peu
vous jouez si bien l'homme de foie
ô grand dieu
pardonnez moi, je ne voulez pas
l'ironie était trop forte
et mon estoma qui gronde
que ne voyez-vous pas d'immonde?