Sans Concession

diice

Ah il faudrait que je fasse du miel
On dit que mon combat est vain
mais qui sent derriere moi le mauvais vin ?
J'ai ecrit la fausseté de l'amour qu'il soit pur et qu'on soit pour
La transparence des jours quand on suit quand on court
Je jure que j'ai des armes d'art provoquant
je jure ne rien vouloir garder de mon vivant
Pour moi, faut que je m'ouvre, faut qu'j'donne du condiment
encore et plus encore, toujours émancipant

Si les infos nourissent la haine qui est en moi
Comme si le 20h serait comme une rupture d'avec toi
Ô vieux monde, je m'adresse au coté sage de l'humain
De mon impuissance flemmarde, non engagée dans un saint
Je reçois et filtre avec le mal que je me dois :
L'homme est bon, et je mourrai pour ça
Je vais pas tricher ce que j'ai en moi
Le quinte flusher au tout aboi
Je vais pas scinder ce qui me fait vibrer
ce qui me fait vivre, Pas m'en couper
Pour de trop pauvres pavés déjà trop régurgités
Le combat qu'est en moi, je ne le pervertirai pas

Et que ça positive, ça c'est une évidence
Le négatif n'a pas d'adresse du coté de la transe
La France et ses cousines jouent toutes dans le même berceau
J'ai trouvé le bon bois, pour jouer du même pipeau
Je gère de plus en plus ma mémoire
Faut pas rêver mes envies de gloire
Si mon néant de la star fait rire
si je ne suis crédible que quand j'inspire
Ou quand j'expire, c'est condamnable
C'est que je continuerai a traîner
ma veine côté Larzac, mon âme du côté black,
Jamais l'arnaque ne fera ma plaque

Et je chanterai même mort
Que la vie est ce qu'elle est
et qu'elle rime toujours très fort
En chantant lala ou yéyéyé
Comme "ici gît" quand je me noierai
décimé dans les larmes d'où on est né
Je vois bien dans le ciel de l'aube traîner
2 ou 3 phrases, et 4 ou 5 couplets
Le rythme est mathématique à l'âme
De bancal, il s'affine par l'effort
si on y est bien amené, y'a un pont qui s'illumine,
Et quelques rimes simples bien senties pour répéter
Le reste c'est du style, une touche bien adaptée
Mais quand les mots filent en gros bulbes grassement gavés
on voit direct une salive contaminée

J'ose maîtriser le venin, qui se cache attaché
a trop de représailles, et de failles encore cachées
Je ne montrerai jamais mon cul pour apprendre a chanter
Mes doigts même quand ils puent continueront de sonner
Et c'est pas pour l'affiche, ni même un rouge sommet
Que je chante en mon nom juste quelques panflets
C'est bien pour faire vibrer un quelconque la si ré
Peut importe la région du cerveau ou du cervelet
Je trinque à l'ambition de partager ce que l'on sait
On est quelques millions quand même a le penser
Le seul miel que je fonderai, ça sera pour me laver
des trop mauvaises clés jamais bien accordées
C'est mes oreilles en fonction qui les fabriqueront
Et je livrerai 100 000 palettes et cartons
y'aura de quoi se goinfrer, de quoi s'étouffer
Pendant ce trop mauvais repas, moi je lancerai mes chansons

Ah on voudrait que je fasse du miel
Mais e ne butine pas comme les abeilles
J'ai bien une ruche, mais pas qu'une reine,
Je me nourris aussi d'un plus gras pollen
Le miel ça fait coller les yeux,
Ça colle à la bouche, ça se roule en boule même dans tes cheveux
Moi, c'est dans un thé que j'aime le mélanger,
Et j'laisserai personne le renverser
Faut qu'il s'arrange, voir même qu'il s'améliore
Et c'est en ça, que la critique est d'or
Mais je glisserai pas sur les banales songs de hauts étales
Pour me faire bronzer le zgueg en philippin et au Népal.

Mais je chanterai même mort
Que la vie est ce qu'elle est
et qu'elle rime toujours très fort
En chantant lala ou yéyéyé

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