SEXY PILLS

r-one

Un air moite et étouffant était craché par la clim en panne du vaisseau. Sabot volant qui arrivait encore à franchir les parsecs sans perdre ses boulons.

J'étais posé nue sur ma couchette et cette chaleur me donnait des envies coquines.

À côté ma boîte de PILLS, que je décidais d'ouvrir pour prendre une PURPLE.

Posée sur ma langue, celle-ci se dissout, pour envahir mon corps de ses effets.

Tel un torrent de lave, elle irradiait à travers toutes mes muqueuses. Je posai une main sur mon entre cuisse inondé de désir et laissais mes doigts m'emporter vers le plaisir.

Mes reins s'arquèrent d'un coup, le voile de ma conscience se déchira violemment.

Le décor changea, j'étais debout sur un sol de marbre blanc entourée de multiples colonnes de tailles variées, de formes changeantes. Le soleil couchant teintait de sang ces lieux. J'étais simplement vêtue d'une cape dorée ceint autour de sa taille par une chaîne en or. Un vent chaud soufflait, il irradiait ma peau de plaisir.

Autour de moi, quelques Apollon nus me dévisageaient, leurs mouvements souples, leurs regards de braises, leur désir mettaient en ébullition mon bas ventre.

Devant moi, assis sur son trône de marbre, l'homme le plus beau vu de toute ma vie. Tout était parfait chez lui, la forme de son visage, son corps parfaitement ciselé. Son sourire destructeur, ses yeux, venaient de faire sauter la digue de mon entre jambe. Je sentais le haut de mes cuisses s'inonder, la pointe de mes seins se durcit au point d'en devenir douloureux au contact de ma cape.

Perdu dans ma contemplation, je sentis à peine les mains des hommes sur mes pieds, mes mollets. Telles des plumes elles caressaient ma peau. Centimètres par centimètres. Douces, soyeuses, presque pudiques elles remontaient le long de mes jambes. Au contact de mes cuisses, un râle tribal s’échappa de ma gorge, tête rejetée vers l’arrière, comme pour l’aider à s’extirper.

J'entendais mon cœur rompre à tout va, cogner de plus en plus fort sur mes côtes, prêt à les exploser pour sortir.

Une nouvelle main venait de se glisser sur ma taille, elle passa sur mon ventre,  pour atteindre la ceinture qui se dénoua.

Le contact de ma robe glissant le long de mes bras, le soulagement de mes tétons dressés et douloureux. 

Les mains venaient d’arrêter leur délicieuse torture, posées délicatement sur mes jambes mes fesses, mon ventre.

L'homme se redressa avec une grâce irréelle  de son trône, faisant jouer délicatement ses muscles. Je voyais son sexe érigé, gonflé du plaisir et de l’excitation de la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il n'avançait pas vers moi, il semblait flotter au-dessus du sol. Tout mon corps était dans l'attente de son étreinte ....

Un cri rauque sortant de ma gorge, de nouveau le voile de ma conscience qui se déchire. Je venais de jouir, trop tôt pour connaitre la fin de cette hallucination … La prochaine fois je prendrais 2 PURPLE

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