So Sad Today

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   Décrire son humeur sur Facebook ou énoncer en 280 caractères ses pensées du moment sur Twitter ou sur tout autre site a souvent une fonction cathartique.

  C'est ainsi que l'américaine Mélissa Broder twitta pour " libérer ses sentiments sans l'inconnu et s'extirper de son anxiété dévorante et de sa dépression. "

  " Quand j'avais l'impression de mourir je commençais à poster des tweet anonymes sur un compte. Je lâchais mes Tweets dans le grand vide, ça m'apportait un soutien. C'était peut-être l'afflux de dopamine au moment d'appuyer sur " Envoyer " mais j'avais l'impression que les lignes commençaient à bouger, et que j'y voyais plus clair. "

   Mélissa Broder a transformé cette expérience en récit littéraire, en  " Essai sur l'anxiété et la dépression " sous le titre ; " So Sad Today "  - Edition L'Olivier - dans lequel elle passe en revue les expériences les plus désastreuses qu'elle a pu faire ( Alcoolisme, drogues dures, anorexie, boulimie, sexualité débridée, fantasmes sordides ou répugnants, dépendance affective, besoin d'être aimée. )

 " J'essaie d'arrêter de me shooter aux gens. Et putain c'est pas gagné. Je suis une romantique et une addict. J'ai un besoin maladif d'éros, de fantasmes, d'intrigues. Je me défonce au désir. Je me ruine la santé à cause du désir.  "

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 - Condensé d'une chronique de Florence Bouchy dans Le monde des Livres du 1er mars .

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