solitude

ephemere11

"La plus pénible des solitude est celle qui consiste à ne pas être en contact avec soi-même" Maurice Giroux

Je me réveille, serein et détendu, une sensation que je n'avais plus connu depuis longtemps. Cela fait maintenant quelques mois que j'ai quitté ma vie d'avant, il n'y a plus tous ce stress, cet angoisse, il fallait que je change d'air, que je sois seul pour me ressourcer et je ne regrette rien. Je sens la brise sur mon visage et j'entends le chant des oiseaux à l'extérieur. Je regarde à côté de moi, il n'y a personne, autour non plus. Je me lève, met la cafetière en route et ouvre les volets. Par la fenêtre j'aperçois l'immensité du monde qui m'entoure. J'ouvre la porte, de l'air frais me vivifie le sang, au loin les montagnes enneigés semblent toucher le ciel. Je me trouve au milieu de nul part, dans un jolie chalet perdue dans les bois, le ciel est d'un bleu magnifique avec quelques nuages semblables à des moutons. Il y a des tapis de violettes, je vois quelques écureuils qui joue dans les arbres, le soleil éclaire mon visage, je me sens vivant, je ne fais plus qu'un avec moi-même. Après un bon petit déjeuner, j'enfile mes bottes et une grosse veste et je pars à la découverte de cet univers. Je marche pendant de longues heures, dans la neige, sur les sentiers. J'entends les murmures de la rivière, la douce mélodie de l'eau. Pendant ce temps je pense à ma vie, à ce que je suis devenu et comment j'y suis arrivé. Je me demande ce que je veux réellement, si je ne voudrais pas rencontrer quelqu'un, mais à quoi bon ? Je peux décider de tous ce que je veux faire,e vivre ainsi, n'avoir que la compagnie des oiseaux, de la nat à quelle heure je veux me lever, me coucher, qu'est ce que je veux manger, où est ce que je veux gambader. Et ça ne me dérange même pas d'être seul, car en réalité je ne le suis pas vraiment, il y a des centaines de personnes différentes en moi. Des dizaines de jardin inexplorés, des choses que je n'imaginais même pas pouvoir aimer. J'en découvre un peu plus tous les jours, sur moi, sur la vie, sur ma façon de vivre. Je n'ai ni téléphone, ni télévision dans ma maison, mais je lis. Je me nourris de contes imaginaires près de la cheminée, d'histoires fantastiques qui éveillent mes sens et je ne m'en lasse pas. Je suis heureux dure. Grâce à ma solitude, je m'émerveille de chaque détails, et je ne laisse rien ne m'échapper, je profite pleinement. Et tous les soirs, je me couche satisfait de tout ce que j'ai créé et entrepris.

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