solitude du coeur, égarement de l'âme

yousoupov

Un frisson m’envahit quand parfois vient le jour,

Le regard assombri et le cœur soudain lourd,

Ce frisson, c’est mon âme qui crie au-secours,

En vaut-elle le prix, la vie s’il n’y a l’amour ?

Un frisson m’envahit quand parfois vient le soir.

Alors en moi se crée une petite histoire,

Où je ne suis plus moi mais mon simple miroir,

Qui me dit que la vie ce n’est pas blanc ou noir.

Un frisson m’envahit quand parfois vient la nuit.

Je ferme les volets, me glisse dans mon lit,

Me repasse le fil de la journée finie,

Et m’endors en rêvant d’une vie qui sourit.

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