souffle divin

Eric Baule


Le souffle divin glisse entre mes jambes

Et rien ne contredit les caresses d’Eole

La vague des cimes libres déambule

Sur l’air rieur à l’aube du crépuscule

Alors que des cygnes aux ailes qui flambent

Ondulent à l’horizon et dignes s’envolent

 

C’est ainsi la nature, l’eau aussi me berce

Et flatte ma peau d’une fraîcheur envoûtée

Je vis seul ces moments au sein du bien-être

Qui sourit dans mon cœur et qui me pénètre

Sans le moindre soubresaut et me transperce

De plaisir, de joie, et  de volupté

 

Au loin le cercle du  soleil se lance

Derrière de verts bosquets et se cache

Dans la ronde au moment du grand départ

Vers le voyage que la nuit digère hagard

Témoin échaudé je rentre dans la danse

Pour saluer la vie et tout son panache




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