Souffler sur les braises
zahra
J'étais pourtant convaincue que j'en 'étais arrivée à cette période de ma vie ou le hasard, les ambiguïtés n'y avaient plus de place. Convaincue que de lui, je pouvais bien me passer mais peine perdue! J’ai bien vite parlé et le sous estimait aussi.
Je l'ai aimé, beaucoup aimé .Mais une idylle que qu'il avait fini d'achever
sur une petite phrase :"je pars. C’est mieux ainsi et pour tout le monde".
A partir de ce moment, cette violence dans ces mots me poussa à le détester et à fermer complètement mon passé sur lui. Encore plus ancrée dans cette conviction selon laquelle il pouvait partir, je le retiendrais pas. Ce que je venais de décider pour la énième fois.
Avec le temps, j’avais cru que je n'avais plus peur de le perdre car cette parole dite au soir de ce fameux mois de Juillet avait tout décimé et emporter avec lui dans son agonie.
Pourtant, il refit progressivement surface dans ma vie ...et comme par enchantement, le temps avait explosé les barrières, emportant dans ses débris les rancunes, enjolivant les souvenirs que je gardais encore de lui.
Il m'emmenait très souvent ainsi sur un terrain ou un mot, un geste glissaient dans l'amour.
Je feignais non sans appréhension de retomber là ou beaucoup de choses nous poussaient l'un vers l'autre.
Aujourd'hui que je me soigne....en plus!
Oui je me suis brulée tant de fois avec "Eux"!...
En secret je continue pourtant de vouloir de Lui.
Personne d'autre ne comptait...
Aujourd'hui que je réapprenais à m’attacher, il se renfermait dans sa bulle sans trop savoir ce qu'il voulait vraiment me mettant le doute constamment: «Sure de temps à autre qu'il m'aimait encore et d'autres fois le contraire: Il semblait parfois m'ignorer .A croire qu'il adore jouer avec mes nerfs.
De quoi les écorcher et me pousser à une vive nervosité qu'il me reprochait sans savoir qu'il en était à l'origine.
Je n'imaginais point qu'il serait autant pénible de vouloir faire revivre un amour perdu dans les eaux ténébreuses du passé..Je n’ai pas essayé peut être de me poser les bonnes questions malgré le regard réaliste et vrai de ma mère qui en déduisait que cette idylle était bonne tout simplement à jeter aux oubliettes: Trop de souffrances, d’absences aux creux de ses bras, de petites attentions qui manquaient parfois et pourtant on en faisait bien de jaloux les premiers mois ou tout était complicité...Et dire que j'étais prête à les défier tous autant qu'ils étaient.
Et pourtant je continuais de m’accrocher...à cette branche qui pouvait tomber d'un moment à l'autre...
"C'était possible de souffler sur les braises»: Tentais je de me rassurer lorsque je sentais mes forces me lâcher.
Combien de ces petits détails m'avaient fait flipper chez mes anciens amours et que j'avais pris le soin de partir pendant qu'il était encore temps...Tout y passait :"Des hommes pingres, en passant par les égoïstes pour arriver aux "gamins"...Entre autres. J’en avais vu de toutes les couleurs.
Avec les autres, j’arrivais à me faire violence mais là, je peine à lui tourner le dos. Et quand je le voulais, il savait trouver les mots pour me faire rester "à ses cotés".
Quand il s'agissait de lui, je me reconnaissais plus ...C'était comme si Dieu ne l'avait pas encore terminé cette fameuse idylle. Faut pourtant que je raccroche.
Ou puiser ce courage de lui montrer le dos sans se retourner?
Le hic: il est trop présent dans ma vie : Un seul pas en avant et je bute sur lui: Une histoire de dingue!
Et dire que je ne m'attardais jamais quand il s'agissait de cœur... Pourtant lorsqu'il s'agissait de ces choses sérieuses, il retournait dans sa bulle, me laissant perplexe sur mon divan...J'y comprenais absolument pas grand-chose à ces hommes.
Un soir,j’en avais décidé !Il était temps que je me fasse violence ...