Sous le ciel étoilé

plumedesang

Poème que je viens de terminer, dans lequel je me suis imposée la contrainte d'utiliser exclusivement des rimes en [e], un mot ne pouvant être utilisé qu'une seule fois.

Sous le ciel étoilé,

En cette nuit d'été,

S'offre à moi la beauté,

De la voie lactée.

Sur l'herbe allongée,

Je ne puis me lasser,

De la contempler,

De l'admirer.

Elle me livre les secrets,

De l'azur bleuté,

Aux lueurs violacées,

Que viennent nuancer,

Les étoiles, par milliers,

Qui ne cessent de briller,

Diamants du firmament teintées,

De mille et une couleurs nacrées.

Sur son char, Séléné,

Dans le ciel, s'est élevée,

De la course effrénée,

De la lune argentée,

La Déesse est chargée.

Ce n'est point terminé,

Je n'ai pas fini de conter,

Ce qui m'a été divulgué,

Par le royaume éthéré.

Les constellations formées,

Dans les hauteurs azurées,

Sont le fruit de divinités,

Qui comme nous, ont aimées,

Les enfants de Prométhée,

Créateur de l'humanité,

Qui tragiquement, décédés,

Se sont ainsi vus octroyés,

Le don d'immortalité.

Ainsi voyez,

Lorsque l'on sait écouter,

La nature est sacrée,

Des êtres que l'on chérissaient,

Au creux de notre oreille, s'en vont murmurer,

Leur histoire d'éternité,

Pour que jamais ne soit oublié,

Que l'homme n'est point abandonné,

Sous le ciel étoilé.

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