Sous l’œil de la Lune hagarde

Cher et tendre ami, il est temps d'un poème
Le temps de ma plume
Au milieu de tout ce qui me leurre
Et de ce qui me nuit.
Je vous le dis
Et je vous le dépose avec noblesse à vos pieds
Ses vers, mon rêve, mon miroir
Entre vous et moi
Sous l'œil de la Lune hagarde
Qui ne s'avoue qu'aux silences d'un soupir
Je vous aime encore
Dans sa folle descente et dans sa solitude
Un je t'aime que l'on taise
Usant la mémoire pour y vivre une dernière fois
Chaque étoile est une âme
Qui lance son écho
De tendres baisers
Que mon cœur garde encore
Dans le secret de ma plume qui s'égare
Là où les poèmes s'inscrivent dans la chair
Et se taisent à jamais
Que Dieu m'en soit témoin;
J'écris du bout des lèvres mes envies;
Mes plaies indolores
Juste ce peu de chagrin
Accroché aux points à la ligne