Sous Soliloque

Bérénice, me raconte ses histoires de boulot, encore.

C'est toujours la même chose, patati a fait si, patata a fait ça.

Machin a surpris patati faisant l'amour à patata sur la photocopieuse.

Tout les ragots de sa boîte, avec tout les détails dont je me contre fou.

Qu'est ce que je m'ennuie, sourie tout de même sinon tu vas la blesser, et elle va aller se plaindre à son copain.

Bon, je vais me plonger dans la carte ça m'évitera de la regarder et de faire semblant.

Hum.. une assiette de frites et charcuteries.

Non ressaisis toi!

Je me suis laissée aller pendant l'été, dorénavant, c'est régime!

Une omelette aux champignons de Paris, parfait, aller hop, c'est noté et envoyé en cuisine.

Ah enfin, Maxence est arrivé!

Il me fait la bise avant de s'asseoir près de sa chérie.

Comme d'habitude, il va commander une limonade.

-Une limonade s'il vous plaît.

Voilà, je suis devin.

Il est vraiment beau, il a laisser pousser sa barbe, il s'est coupé les cheveux mais ils sont assez longs pour bouclés.

Avec ses grands yeux noirs, c'est long cil et son corps parfait.

Il me plait tellement, mais comment pourrais-je lui avouer, on est ami depuis si longtemps.

Je connais toute ses facettes et lui les miennes.

Durant la fête du nouvel an, j'avais le courage de lui dire et j'allais le faire, mais il a fallu qu'il me présenter Bérénice comme étant sa petite amie.

Alors je n'ai rien dit.

Je ne vois pas ce qu'il lui trouve, elle est inintéressante, bon j'avoue qu'elle a de beaux cheveux mais c'est tout!

Et je ne dis pas ça par jalousie!

Mais qu'elle tête à claque, vraiment.

Elle est débile, il l'a choisie, elle et non moi, seulement parce qu'elle travaille dans sa boîte et qu'elle était amoureuse de lui.

Mais moi je le connais depuis très longtemps, j'ai grandi avec lui, je l'ai vue avoir sa crise d'adolescence, et je suis sa meilleure amie, seulement son amie.

M'a t-'il déjà vue autrement?

Il me regarde, joyeusement, comme d'habitude.

Ses yeux ne descendent pas une seule fois sur ma bouche, ni sur mon décolleté.

C'est un mec bien.

Il n'est pas gay, sinon il me l'aurait dit.

Il m'a toujours tout dit.

Mais depuis qu'il est avec Bérénice, il part en pleins milieu de nos soirées cinéma, chez moi. Toujours durant les meilleurs moments, le moment du baiser, ou le moment où on apprend qui est le meurtrier, car soit disant madame se sent pas bien.

Elle m'énerve!!!

Je ne les écoute pas parler.

Il me regarde encore.

Non..c'est pas vrai, il vient de regarder mes lèvres où je rêve?

Non je n'ai pas rêver.

Une porte vient de s'ouvrir, il faut que je l'a bloque avec ma langue avant qu'elle ne se referme.

Je vais peut être perdre mon meilleur ami.

Mais après tout, je l'ai déjà perdu, même si il ne le sait pas encore.

Je t'aime Maxence et tu l'ignores.

Mais plus pour très longtemps.

Je lui demande de se lever, pour lui montrer soit disant «un truc»

Bérénice veut nous suivre, mais il lui dit non de la tête, et il rajoute, qu'il pense que je ne vais pas très bien et que j'ai besoin de réconfort.

Que faire, suivre mon plan ou inventer une histoire pour me retrouver dans ses bras?

Je ne suis pas idiote.

Lui mentir serai aussi débile que de sortir avec Bérénice.

Nous sommes dans un coin du restaurant où sa copine ne peut nous voir.

Il me demande ce que j'ai, ce que je voulais lui «montrer».

Je perds mes mots, je tremble, alors il me prend dans ses bras.

Sans réfléchir, je me dégage.

Il ne comprend rien, ce qui est normal, j'agis comme une folle.

Mais, comment lui dire ce que je ressens sans qu'il me déteste.

Je n'ai peut être rien a dire.

Il faut peut être simplement que..

Il allait me demander si il pouvait faire quelque chose, mais il n'a pas pu finir sa phrase, car je l'embrassais.