StarWars 7

crywalker

Critique du film AVANT avoir vu le film; juste pour faire le malin.

Les gens, ça y est star wars 7 c'est vu. 

Et c'est probablement le meilleur des 7. De très, très loin.

Tout y est, les personnages mythiques, les combats au sabre, dans l'espace, les bruitages du détendeur de piscine au hurlement des Tie fighters. Des scènes totalement ahurissantes qui intègrent à la perfection des décors naturels et des engins galactiques, des droids, des speeders. Un renouveau dans le mouvement de caméra en sens opposé des explosions marque la patte JJ et dynamise l'ensemble sans tomber dans l'excès. La direction artistique impose un classicisme qui sert la synthèse absolue entre l'esprit nécessairement vintage et new age de ce nouvel opus qui marquera encore une génération entière d'apprentis Jedis. Je ne vais pas vous révéler l'intrigue ou devrais-je dire les intrigues dont la subtilité et la profondeur nous offrent des perspectives infinies de développement sidéraux. 

Et pourtant, le film a bien une fin, cohérente, logique et surprenante, ouverte et tellement chargée de mystères. J'ai pleuré du début à la fin consolé par Han Solo qui continue d'incarner ce mythe du clown cowboy spacial pour nous tendre la main et nous amener en douceur vers son monde sublimé.

Un monde où le bien et le mal sont des concepts perméables l'un à l'autre, interchangeables presque. Un monde qui assume ses références religieuses mais pas sectaires dans lequel la foi produit le meilleur et le pire car le libre arbitre, le choix, reste l'élément fondamental constitutif des acteurs. 

Cette foi holistique, cette Force, cimente cet ovni cinématographique, sans pour autant le figer dans un carcan industriel hollywoodien. 

Starwars 7 réalise un tour de Force magistral et donne ce bonheur universel en forme de synchronisation populaire qui cristallise toutes nos émotions.

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