STROMAE fait notre fête métro, boulot, dodo, disco.
Paul de prénom, Van Haver de nom, c’est bien un coup d’épaule sur un revers d’habitudes quotidiennes à mourir debout. Racine Carrée, l’alBoom al dente. Récolte sonore.
7h, réveil. Je n'entends pas le bruit grincheux d'un réveil antiquement lié à 2 cloches mais Stromae. Même si j'ai sommeil c'est un réveil motivant. Merci maestro.
7h10, douche, radio locale on air, Stromae. Formidable. Dans un élan de retard minuté, je mets mon t-shirt à l'envers, oublis une chaussette, bois mon café déjà froid, 7h13, je cours, je l'attrape ! Je n'ai pas raté le bus. Ouf !
Assis devant, 22 minutes devant moi. Je me retourne, Mme Cesaria dort dentier à l'air, Mr. Garcia debout barre en main, Carmen tricote puis des jeunes luttent contre un sommeil d'une profondeur extrême. Lundi matin. Plus que 21 minutes. Je me branche à l'ipod, Stromae fait ma fête. Je me retourne, Mme Cesaria danse le twerk, Mr. Garcia en breakdance, Carmen en striptease et les gosses en chorale. Effet Stromae.
Maison le soir, dix amis, apéro. Stromae mène la danse et nous propulse dans une disco-dite-boîte sous ses airs de sonorités adeptes de la non procrastination. Sa présence m'accompagne jour et nuit dans une épopée métro-boulot-dodo-disco stromaetisée. Stromae, baguette au doigt, génie éclectique.
L'association des contraintes professionnelles et péripéties d'une vie de bohème avec une bière dans chaque main et la chasse mal tirée, mène la population à un état schizophrène. Stromae vit cette dualité en affrontant l'actualité à des sonorités néophytes déjà très encrées dans nos habitudes. Racine Carrée, inspiration inspiratrice d'air frais, le drapeau vert est levé : écoute autorisée. (9)