sur les traces d’Agatha Christie
Muriel Chevallier
Mrs Pringles regardait avec stupéfaction la tasse de thé qu'elle tenait à la main . Enfin ! si l'on pouvait qualifier cet infâme breuvage de thé.
Son attention se reporta sur son hôte , Alice Snow , Celle ci avait loué le cottage voisin pour tout l'été .
Mon époux pense que l'air sain de la campagne anglaise me fera du bien , disait elle . New York est si polluée.
Ma chère , répliqua Mrs Pringles , notre climat est le meilleur qui soit . Mais dites moi, allez vous rester seule pendant deux long mois ou votre mari viendra t il vous rejoindre ? . Rien n'est moins sur , le pauvre homme a tellement de travail.
Ce fut lorsqu'elle s'apprêtait a aller se coucher que le telephone sonna. . D'abord étonnée , puis légèrement inquiète, elle se hâta vers le combiné .
De l'autre coté, un voix masculine au débit un peu rapide.
Mrs Pringles , dit l 'homme sans se présenter , je suis très inquiet .Mon épouse ne réponds pas au téléphone alors que nous avons pour habitude de converser tous les soirs !.
Pardon , mais de qui donc me parlez vous et qui êtes vous? L'homme sembla se calmer.
Toute mes excuses , l'angoisse me rend distrait et impoli. je suis Mr Snow , le mari de votre voisine .Mon épouse m'ayant dit hier qu'elle prendrait le thé avec vous , je me suis permis...
Mr Snow !!! enfin je comprend. Ne vous inquiétez, je vais voir de ce pas.
Au même instant, sa porte s'ouvrit brutalement sur Alice , les vêtements déchirés , du sang sur le corps.
Au secours ! dit elle en s'effondrant , c'est Edward , il veux me tuer.
La stupéfaction de Mrs Pringles ne dura qu'un instant. Sans quitter des yeux le corps de sa jeune voisine , elle appela les urgences puis elle composa un numéro qu'elle connaissait bien . Allô ! Hercule , j'ai besoin de vous .Vite.