Surréalslamisme

Concours De Slam Avec Tv5 Monde

Mon slam ne se veut ni accueillant, ni chatoyant, il est juste récalcitrant et je le rédige en mode urgent ! Pas pour l’argent mais pour un concours sans Goncourt, c’est à mon tour. J’ai les foies car à cause de toi, de vous, des lois, des sous, du non-droit, des fous, des gens sans toit, j’ai perdu la foi ! Alors oubliez-moi, vos « Salam Alek », vos « Shalom » et vos « Alléluia ». Moi, je veux aller fumer le shilam avec Salaa Hayer sur de la zik de Shaka Khan ou de Shakira. Laissez tomber vos « Atsartek », vos « Amen » et vos « Allah Akbar », Dieu n’est pas si grand sinon dans l’espace. J’aurais participé à des agapes avec « Star Trek », « Goldorak » ou « Shrek ». Bis repetita en train de se manger un space cake de chez « Bisaillah », des agapes, au grappe en passant par des attrapes et des mille pattes, des Carpates. Il doit se cuiter au bar de la trappe avec « Sankukaï » et si ma vie ne tient qu’à un fil, qu’il regarde mon fils. Si lui, est le premier de cordée, moi je suis le dernier de corvée. The big star internationale, moi, c’est le big slam intersidéral… Mon pote Abdoullah me dit que c’est « Harraam » ce que j’écris ! Pourtant, il sait ce que je pense du « Mesbllah », du « Hamas » et de la paix durable à coup de péridurale en Irak. Je ne suis pas Chirac, mais moi non plus, je ne baisse pas mon froc devant les Amerloques aux gueules de morloques, redresseurs de toc. Chez moi, il n’y a pas de « Inch Allah » ni de « God Bless America ». Chez moi, il y a que la prise de mon stylo roc au goût de banana et de cerise même si en crise, je craque pour mes prises de crack et l’emprise de mon crac de bic qui casse la baraque avec des ric et des rac. On verra pour Barack O’Bama et sa mise. Je ne veux pas faire de fric avec mon hymne mais comme Mesrine, à coup de crick, mes rimes butent les flics de la crime à coup de bic. Je change pas de rythme, j’ai trop de « Lock-Kick » pour tous vos homonymes, ce n’est pas de la frime juste de la brique de synonyme. Pour le synopsis, reste la mélodie d’une harmonie harmonieusement récitée par le syndicat de la police testé par une diction didactive due à une addiction addictive que seul un dico ou des complices peuvent déchiffrer, je te laisse les chiffres et je garde les lettres… Quel putain de récital de putain de rital avec un cœur, car en chœur on te répondra carnaval ou festival, bande de chacals. Moi, je ne mange pas Hallal, je mange à l’ail… Si je mens, je vais faire des signes de croix, la main gauche sur la bite et le majeur droit en l’air, je préfère jeûner avec des aigles en enfer que déjeûner avec des poulets au paradis. Vous ne savez pas d’où je viens mais vous voulez savoir où je vais ? Je vous en pose des questions moi ? Je ne crois pas non, mon réseau ne disjoncte pas, il sait réseauter là où tu sursautes avec des injonctions sans bonnes raisons et je sais d’où vous venez, moi ! Vous étiez encore assis le cul entre deux chaises d’une classe pour devenir des caves de ronds-de-cuir, que j’étais déjà en train de me faire cuisiner entre deux portes d’un commissariat pas si classe, mais vos rats n’ont pas réussi à me cuire, ni l’aile ni la cuisse. J’ai choisi d’être le coq dans votre basse-cour afin de vous faire aussi mal que vous m’avez rendu mâle. J’ai les crocs, je crève de faim alors je défouraille mon slam 38 chromé pour vous foutre la râle, fallait pas me foutre la rage. Je vais vous mettre sur la paille comme une racaille en CBR 900 customisé qui vous laisse 300 balles de pneus sur le macadam. Faites gaffe, ce qui se trame, ce n’est pas quelques baffes dans vos minois pas si jolis que ça ! Je ne suis pas Gaston Lagaffe, j’ai passé l’âge, mais avec mes ramdam de blâmes rédigés, je vais vous mettre paf sans fumer de taf à coup de rame de mon meilleur slam. Ma technique, c’est l’attaque au « stylo pistolero », je suis un déglingo qui soigne ses maux par des mots. Ma tactique, c’est la mécanique de mon fusil de phrase 44 magnum qui tue tous ceux qui puent l’étatique et le juridique au minimum avec mon bic shooté aux texstostérones qui vous nique le sternum et vous astique les neurones au maximum. Mes réthoriques vont vous faire geindre, mes sémantiques vont vous faire craindre ! Vous êtes à feindre, à enfreindre et même à plaindre ! Vu que dans votre zoo, les poules ont des cornes, je saisis le taureau par les couilles et je me casse les dents jaunies sur ce slam que je finis pas en « Happy-End » ! La life de Fonzarelli des « Happy-Days », c’est pas ma life, je ne suis pas Fonzy et je fuck pas sa wife ! Dans ma vie, il n’y a pas de « Youpie » ! Dans ma vie, il y a que des « jour J ».

Laurent, Belgique.

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