Ta beauté est réelle Quand je ferme les yeux, Tu n'es plus vraiment celle Que j'ai vu, que je n'veux. Ton sourire m'éclabousse Quand t'éteins la lumière, Tu n'es plus aussi grosse Quand je ferme les paupières. Alors ton régime n'est Pas vraiment très utile Car maint'nant tu le sais, Je t'aime, n'aie pas de bile. Alors ton régime peut S'en aller pour de bon, J'ai un cadeau des cieux : De l'imagination.
Ton visage peu glamour N'empêche en rien ma fougue Du moment qu'pour l'amour Tu caches ta figure. Ton corps tout biscornu N'empêche en rien ma fougue Même si quand tu es nue, C'est déjà bien plus dur. En tant qu'homme courageux, Je te prends, me dévoue. Aimer, ce n'est qu'un jeu. J'ai perdu, je l'avoue. En tant qu'homme non aimé, Je t'ai vu bien plus belle Que t'as jamais été. Ce n'était que virtuel.
Que tu es magnifique Quand je dors, quand je rêve, Ton corps fantasmatique Au point même que j'en crève. Et quand je me réveillle, Sens encore aux aguets, C'n'est pas vraiment pareil. Retourne-toi s'il te plait. Je dois me satisfaire Ou plutôt m'contenter De ce que je peux m'faire Dont personne n'est tenté. Je dois seul'ment poursuivre Toutes mes activités Comme de lire quelques "livres" D'"regarder" la télé.
Qui s'assemble se ressemble. Si c'est vrai, je suis mal, Quand on est pas ensemble, T'es déjà peu banale. Je t'aime comme tu peux être Quand je ne te vois pas, Comme tu es dans ma tête Ne t'inquiète pas pour ça. Alors cesse de gueuler Car je sens le parfum De la voisine gâtée Par la nature, c'n'est rien. Alors cesse de me suivre Pour voir si je te trompe, Car un jour si j'suis ivre, Je pourrais peut-être rompre.